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Zone sensible – Par Fay

Aujourd’hui, je vous transporte dans un univers velu, complexe et problématique : celui de l’épilation du bikini. Une des joies (féminine, j’oserais dire) de la belle saison est d’obtenir un entre-jambes quasi imberbe qui fit dans son maillot de bain. Il ne s’agit pas vraiment d’une joie, mais plutôt d’un combat… Je tâcherai donc de vous fournir des trucs qui rendront la démarche plus smooth. Malheureusement, en matière d’épilation de la zone fatidique, il n’y a pas tant d’options. Certaines sont cheap, d’autres chères. Elles vous promettent 3 semaines ou 3 jours de liberté, ou toute une vie dénuée de poils. Le point commun de plusieurs méthodes (mis à part la crème dépilatoire) est la douleur. Personne n’y échappe. S’épiler le bikini, c’est brutal. Surtout quand on le fait soi-même. (Surtout si vous êtes une chanceuse ayant génétiquement hérité d’une pilosité un peu trop foncée et présente.)

La guerrière

Pour celle qui n’a pas froid aux yeux! Si vous choisissez la cire chaude, la persévérance est une qualité que vous devez posséder, du fait que c’est un éternel recommencement. Je l’ai fait pendant longtemps et, après avoir arrêté, je me suis dit que j’aurais dû me faire épiler à la cire par une professionnelle plus souvent, et ce, pour maintes raisons. D’abord, faut savoir que retirer le papier d’un coup sec soi-même est un geste qui relève de l’exploit, et que s’épiler à la cire chez soi est un processus incommensurablement pénible. Il se décline en de nombreuses étapes : la veille, exfolier la zone à épiler. Le lendemain, prendre une douche avant l’épilation pour rendre les poils plus mous. Une fois la peau bien sèche, saupoudrer the zone avec un peu de talc, ce qui fait en sorte que la cire adhèrera seulement aux poils et non à la peau. Une fois la cire chauffée, toujours vérifier la température. L’endroit indiqué est l’intérieur du poignet. Ensuite, le fun commence. On arrache les bandelettes de papier. Chacune représente une petite torture. Pis après, faut se laver et décoller les résidus de cire sur sa peau… et c’est pas aussi facile que si c’était collé sur de la peau de jambe. Finalement, il ne faut surtout pas oublier d’appliquer un après-rasage désinfectant et hydratant pour éviter les poils incarnés. Ma conclusion générale de l’épilation à la cire est qu’elle mène facilement à des poils incarnés, et que c’est vraiment moins pire quand l’épilation est faite en salon. Idem pour l’épilation au sucre, voisine de la cire. Il s’agit d’une technique moyenne orientale qui consiste à enduire les poils d’une mixture de sucre et de jus de citron. Le tout forme des petits amas poils/mixture qui sont arrachés pouce par pouce. L’avantage est que le sucre exfolie la peau tout en l’épilant, sauf que l’épilation au sucre, tout comme la cire, est réputée pour les poils incarnés qu’elle engendre.

La méga guerrière dévouée

Cette méthode convient à celles qui, comme avec la cire, peuvent endurer la douleur. L’addition du méga vient du fait qu’on parle ici d’une douleur exacerbée que je qualifierais de souffrance momentanée. « Dévouée », parce que l’épilation à la lumière pulsée est longue et quand même onéreuse. Mais elle est définitive. Les poils meurent. Victoire! Il y a des hics : le prix (environ 140 $ par séance pour le bikini intégral) à raison d’une moyenne de dix sessions espacées sur une période de 6 à 8 semaines. Pour les blondes, genre vraies blondes, et les rousses, la technologie de la lumière pulsée n’est pas encore assez avancée pour garantir de bons résultats. La lumière pulsée, c’est une expérience spéciale. Je l’ai fait il y a 4 ans, et je soutiens encore souvent que c’est un des meilleurs investissements à vie. Le vif pincement à chaque décharge de lumière (parce que c’est comme ça que ça fonctionne : la peau recouverte d’un gel reçoit des petites décharges de lumière qui entrent sous le derme et vont anéantir les racines des poils) et le coût valent entièrement la peine. S’épiler le maillot est une activité reléguée aux oubliettes. C’est tout de même dur à battre en termes de satisfaction.

L’irresponsable

Oui, je parle du rasage. Toute personne se rasant les parties intimes fait preuve d’irresponsabilité! Se raser là, c’est jouer avec le feu sans vouloir faire de jeux de mots. Les poils d’une zone rasée repoussent en un temps record (environ aux trois jours) et ils sont drus, et ce, même si vous rasez dans le sens du poil. Mettons quelqu’un qui a deux ou trois poils, j’imagine que ça peut aller, mais pour la majorité, le rasoir c’est non. Trop irritant, trop problématique (rougeur, sécheresse, poils incarnés), trop dangereux (coupures). Non. Trouvez une alternative, arrêtez de vous faire mal!

L’intolérante

La personne intolérante à la douleur peut choisir de se tourner vers les crèmes dépilatoires. Première chose à savoir : la crème dépilatoire se classe dans la catégorie des méthodes d’épilation chimiques. Genre, le produit chimique entre dans la peau pour aller tuer le poil (mais n’atteint pas le bulbe, donc le poil repousse en une semaine). Méthode indolore oui, mais généralement puante à souhait et restrictive : elle ne convient pas du tout aux peaux sensibles. Trop abrasive, elle peut donner lieu à des réactions allergiques ou des rougeurs.

Quelle que soit votre démarche épilatoire, veillez à respecter votre peau et n’hésitez pas à remettre votre crotch entre les mains d’une pro. Parce que les poils incarnés et le grattage induit par la repousse au rasoir n’ont jamais vraiment la cote!

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