Sommaire
La plupart du temps, quand je voyage, j’adore joindre l’utile à l’agréable. J’aime me servir du voyage afin d’apprendre et de vivre des expériences différentes. Puisque j’aime partir plusieurs mois, c’est important pour moi d’être plus qu’une simple touriste qui prend sans rien laisser en retour. Être longuement dans un pays sans s’imprégner de sa culture, de son peuple, de sa langue, ça m’est impensable. C’est pourquoi j’aime bien faire du volontariat lorsque je pars pour quelques mois.
Jusqu’à maintenant, j’ai vécu plusieurs expériences plus qu’incroyables et j’ai envie de vous les partager, au cas où vous voudriez vous lancer dans de telles aventures. On me pose souvent des questions sur comment j’ai fait pour vivre telle ou telle expérience… Voici ici tous mes secrets sur mes expériences de volontariat à l’étranger.
QSF
Chaque année, le programme Québec sans frontières offre la chance à de nombreux Québécois de s’envoler dans un pays du sud pour participer à un projet de coopération internationale. Chaque projet est unique et réunit un partenaire du Québec et un partenaire du sud. Plusieurs destinations sont possibles en Amérique centrale et du sud, en Afrique, ainsi que dans les Caraïbes et même en Asie. Pour ma part, je me suis envolée pour le Nicaragua, dans la communauté de Calishuate, avec 8 autres stagiaires, afin d’échanger et travailler avec des agriculteurs de la région qui souhaitent mettre de l’avant l’agriculture biologique. Durant la durée de notre séjour, nous étions logés dans des familles du village. J’ai donc eu la chance de vivre une immersion complète en espagnol, ce qui a grandement aidé mon apprentissage de cette langue. Nous avions aussi la chance d’avoir quelques journées de congé, ce qui nous a donné la possibilité d’explorer quelques coins du Nicaragua. C’est sans contredit une des meilleures expériences de ma vie.
Comment : Rendez-vous sur la page web de QSF pour plus d’info et pour la marche à suivre pour vous inscrire.
Les points forts
- L’apprentissage d’une langue;
- L’échange culturel;
- On en ressort grandi;
- On bâtit des liens forts avec tous les acteurs du projet.
Les points faibles
- Processus long et qui s’étend sur plus d’un an;
- Il faut avoir le temps de participer à plusieurs fins de semaine de formation;
- Plusieurs règles à suivre une fois à destination;
- Il faut amasser 2000 $.
CASIRA
Il faut parfois savoir ouvrir ses yeux. C’est en marchant dans les corridors de mon Cégep que j’ai pris connaissance de Casira, grâce à une affiche sur le mur. Je leur dois ma première expérience de coopération internationale, et ce, au Guatemala. Mon groupe et moi sommes partis 4 semaines pour aider dans un orphelinat et une école pour jeunes. Les travaux étaient variés, les tâches étaient distribuées chaque matin; construction, peinture, jardinage, cuisine… ainsi, chaque jour était différent. Le travail et le repos étaient bien balancés puisque du vendredi au dimanche, nous partions explorer le pays. J’ai donc vu Tikal (des ruines Mayas), Monterrico (une plage de sable noir), Livingston (un village sur la côte caraïbe habité par les Garifunas), Chichicastenango (un village abritant un immense marché, Panajachel, qui borde le lac Atitlan) et Antigua (l’une des plus belles villes du Guatemala). J’ai même monté mon premier volcan actif! Je le recommande fortement si vous désirez vous familiariser doucement au voyage de coopération internationale.
Comment : Tous les détails sur le site de Casira.
Les points forts
- Des échanges avec les jeunes et la communauté;
- Le temps de travail et le temps de visite bien balancés;
- Une immersion culturelle intéressante.
Les points faibles
- Il faut avoir le temps de temps de participer à des formations pré départ;
- Il y a un coût de participation.
Je termine ici pour cette semaine, mais restez à l’affût : samedi prochain, je vous raconterai mes expériences de bénévolat dans une auberge de jeunesse au Nicaragua ainsi que dans un centre de plongée au Mexique.