Cela fait plus d’un mois que je n’ai pas conduit, ni même embarqué dans une auto. Et ça ne me manque pas du tout.
Habitant dans une ville où tout se situe à proximité, je me rends compte à tous les jours de la chance que j’ai de marcher pour accomplir toutes mes activités quotidiennes, du travail à l’épicerie, en passant par les sorties.
Ce qui est génial, c’est que je marche souvent, mais sur de courtes distances. Ainsi, je fais de l’exercice plusieurs fois dans la journée, sans même m’en rendre compte. Pour les gens comme moi qui n’aiment pas particulièrement le sport, c’est vraiment l’idéal. On se maintient automatiquement en bonne santé sans devoir planifier quoi que ce soit.
Aussi, on évite tout le stress causé par les embouteillages, ou la fatigue de tout simplement devoir se concentrer en conduisant après une journée éreintante de travail. C’est également profiter de l’argent qui aurait autrement été investi dans l’achat et l’entretien d’une auto.
Bref, j’ai droit à un mode de vie plus simple, et surtout, plus sain.
Je suis tout à fait consciente qu’au Québec, et en Amérique du Nord de manière générale, vu la grandeur de notre territoire, il serait bien difficile de se passer de l’automobile. En effet, surtout lorsqu’on a une famille, ce mode de transport reste malheureusement le choix le plus logique, simple et pratique au quotidien. À voir le peu de planification dans la manière dont notre territoire est aménagé, les choses risquent de ne pas bouger beaucoup d’ici les prochaines années. Pourtant, comme société, nous aurions beaucoup à gagner à nous rendre plus indépendants de notre voiture, surtout au quotidien. Je suis persuadée qu’on économiserait énormément d’argent en soins de santé, car on aurait une population plus active. En outre, on réduirait de manière notable nos gaz à effet de serre, ce qui est essentiel si nous voulons accomplir notre juste part dans la lutte aux changements climatiques.
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