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Au tournant de la nouvelle année, nous désirons toujours commencer du bon pied en prenant, entre autres, des résolutions qu’on espère être capable de tenir plus que 15 jours. Malgré le fait qu’il n’y a rien de mal avec celles-ci, il y a d’autres façons de prendre soin de soi et surtout, après une année plus difficile, il est bon de se réconforter. Dans mes articles précédents, j’ai inclus quelques suggestions de romans graphiques (breaking news : c’est un de mes genres préférés), et donc, aujourd’hui je me permets de faire une édition spéciale dédiée à ces univers imagés qui ont le même effet qu’un bol de soupe de grand-maman.
Valentin de Yves Pelletier et Pascal Girard, La Pastèque
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Amoureux de félins, celui-ci est pour vous. Fanny tombe en amour avec un chat au détriment de sa relation avec Fabien et on ne peut que la comprendre. Les illustrations à l’aquarelle de Pascal Girard nous transportent dans un endroit cosy qui rappelle un petit nuage impossible à résister. Même en étant team chien, je n’ai pas pu résister au charme de Valentin.
Dans mes rellignes de Iris, Mécanique Générale
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Vous connaissez probablement Iris pour sa série L’ostie d’chat ou Le pouvoir de l’amour. Publiées d’abord sur son blogue, ses tranches de vies, vécues entre 2005 et 2006, meublent les pages de Dans mes rellignes. L’humour sympathique d’Iris a très bien sa place dans ce journal dessiné débordant de couleurs, mais surtout, dans nos journées un peu plus maussades.
L’Île Louvre de Florent Chavouet, Louvre éditions
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Une œuvre d’art. Ironique (ou prévu), car ce roman graphique unique nous transporte entre les murs du musée légendaire de Paris. Chaque page constitue sans contredit des heures de travail et renferme toute la magie nécessaire pour nous faire voyager. De la justesse des tableaux jusqu’aux détails les plus légers, Florent Chavouet ne mérite que d’éloges.
The Darkest Dark de Chris Hadfield et The Fan Brothers, Tundra Books
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Bon… je triche. Même si celui-ci n’est pas un roman graphique, il reste imagé, car The Darkest Dark est un album pour enfants. Eh oui, pour enfants. Je me dis que même si ce n’est pas le public cible, les adultes apprennent souvent plus que les enfants lors de ces lectures. Selon ma grande analyse élaborée (not), un enfant en retire simplement la morale tandis qu’un adulte se voit souvent sortir de son déni ou se rappeler qu’il a le droit de ressentir toute une gamme de sentiments. Enfin bref. Cet album parle de l’enfance de l’astronaute Chris Hadfield et de la manière dont il a su tourner sa peur du noir en amour pour l’astronomie. Les illustrations sont magnifiques et la morale fait du bien à l’âme. Je me demande bien ce que vous pourriez demander de plus.
Je vous souhaite bonne lecture, et surtout, une année littéraire à la hauteur de vos attentes!
Par Marie Desrochers
Crédit photo de couverture