On chiale.
On va se le dire franchement, on est un peuple chialeux.
Je chiale, tu chiales, il chiale, nous chialons, vous chialez.
Toutes les raisons sont bonnes.
C’est la fin de session. Il fait froid. On a pris du poids durant les fêtes. On est fatigué. On a des boutons. Il faut faire le ménage. Il reste plus de lait. Notre chat a vomi sur le tapis. On a beaucoup de travail. Notre cell est mort. Il faut pelleter. On n’a pas d’argent.
Ouf! J’ai écrit le dernier paragraphe et, déjà, je trouve ça lourd. Le sentez-vous, ce poids sur vos épaules après la lecture de tout ce chialage? Ce n’est peut-être pas aussi évident dans la vie de tous les jours, mais, se plaindre, ça pèse lourd dans nos vies et dans celles de nos proches.
C’est ça qui est tannant avec le chialage : ça fait du bien au moral de se plaindre. Du moins, sur le court terme.
Mais, sur le long terme, ça nous détruit.
En fait, selon une psychologue, il faudrait maintenir le ratio de trois pour un : trois commentaires positifs pour une plainte. Sans cet équilibre, on serait malheureux et on rendrait les autres aussi malheureux.
Ce n’est pas toujours facile, je sais! On me reproche souvent d’être trop positive (je crois que ça brusque les gens d’être face à quelqu’un qui n’a pas envie de se plaindre). En fait, ce n’est pas que je ne chiale pas, c’est juste que j’essaie d’arrêter. Avec le temps, j’ai développé des trucs et astuces pour diminuer les pensées négatives et ça me fait tellement du bien.
J’avoue que ça me ferait du bien si, toi aussi, tu avais envie d’y mettre un petit effort…
Pour t’aider, je te partage mes fameux trucs et astuces qui permettent de diminuer les plaintes quotidiennes. Pourquoi ne pas mettre tout ça sur ta liste de résolutions pour 2018?
Source
- D’abord, pour maintenir ton ratio plaintes/positivisme, utilise le truc du biscuit Oreo. Lorsque t’as une plainte à faire pour libérer ton esprit, essaie de la glisser entre deux beaux biscuits de positivisme. Des exemples? « Je vais me préparer un méga bon déjeuner pour demain matin (positivisme), car je dois me lever super tôt (plainte). Au moins, ça va me permettre d’avoir une journée super productive (positivisme)! » « Je vais pouvoir mettre mon nouveau foulard super chaud demain (positivisme), car il annonce vraiment froid (plainte). À la fin de ma journée, je vais pouvoir me mériter un bon bain chaud (positivisme)! »
- Entoure-toi de gens positifs! Essaie de te mettre dans leur tête en cas de situation difficile. Selon toi, comment auraient-ils réagi à ta place?
- Pars-toi un journal de gratitude. Chaque jour, note au moins trois choses positives qui se sont passées aujourd’hui. Oui, oui, je suis certaine que t’es capable d’en trouver au moins trois.
- Inspire-toi de positivisme le plus possible! Lis des livres et regarde des films qui font du bien.
- Pour vérifier à quel point on chiale, souvent même sans s’en rendre compte, on porte un bracelet qu’on doit changer de poignet à chaque fois que l’on ou que quelqu’un nous surprend à nous plaindre. L’objectif ultime, c’est de le garder dans le même poignet toute la journée. Plus facile à dire qu’à faire!
- Ta plainte est-elle réellement fondée? Pense à tous ceux qui sont dans des situations pires que toi. Pense aux pauvres, aux malades. Ça nous aide à remettre en perspective des situations qui ne sont pas si graves, finalement.
- Pense à quelque chose de beau qui arrive bientôt. Il me semble qu’on a moins le goût de chialer, dans ce temps-là! On visualise la récompense au bout de notre malheur.
- T’as un chialage sur le bout de la langue? Garde-le pour toi. Tout simplement!
Il me semble que la vie est beaucoup trop courte pour perdre son temps à se plaindre. Qu’est-ce que tu en penses?