Bon, on est déjà rendu en début décembre et, malheureusement, je sais que le moral de tout le monde n’est pas nécessairement au top. Les fins de session des étudiants, le début du temps froid, le stress des achats de noël, la maudite noirceur présente à 16h, name it, je sais qu’il y a plein de raisons ces temps-ci pour ne pas se sentir au top de sa forme. Mais j’ai pensé à vous chers internautes. J’ai envie de vous remettre un sourire dans le visage! J’ai donc des petites histoires pour vous montrer que votre vie ne va peut-être pas si mal que ça en fin de compte.
- Où sont passés mes cheveux?
Un beau matin au chalet, mon amie, bien relaxe, décide qu’il est temps de s’activer et de commencer la journée. Préparation de base : deux coups de brosse à dents et petite lingette humide dans le visage. Elle empoigne ensuite un peigne à cheveux pour démêler sa magnifique tignasse dorée. Elle part du haut de son front jusque derrière sa nuque. Mais quand elle enlève son peigne, RED ALERT. Le peigne est plein de cheveux. Comment ça se fait qu’elle a autant de cheveux dans les mains? Elle se regarde dans le miroir, la panique l’envahit, une grande majorité de ses cheveux ont été malheureusement sectionnés. Elle regarde le peigne : cat furminator. Bien oui, elle s’est passé une brosse à chat direct sur le coco. Je la vois ensuite blâmer sa mère, puisque c’est elle qui a mis le peigne à chat dans le pot de la salle de bain avec les brosses normales. Je vais lui donner raison, ce n’est peut-être pas l’idée de l’année. On va faire mieux en 2020 gang.
2. La fois où j’ai rencontré mon âme sœur dans le métro
18h45, je marche rapidement entre les murs du métro de Longueuil pour me rendre à mon dit transport. Ici, je précise que je marche mais, en fait, je suis Josée Lavigueur qui effectue une marche rapide dans une de ses vidéos de remise en forme. J’ai les mains qui se balancent d’en avant en arrière dans le but d’augmenter ma vitesse encore plus. Ce que je ne savais pas, c’est que j’avais aussi un compétiteur derrière moi, les bras aussi rapides que les miens. Je l’ai vu effectué son dépassement tel un marcheur élite. C’est à ce moment que l’élément perturbateur est arrivé. Ma main gauche relevée vers l’avant et sa main droite soulevée vers l’arrière. En un instant, le temps s’est arrêté. Nos mains se sont agrippées l’une à l’autre de façon fusionnelle. J’ai levé mes yeux vers l’inconnu avec le plus beau des sourires, mais quand mes yeux ont croisé les siens, tout ce que j’ai vu, c’est l’expression faciale du meme de la petite Chloé. Le choc, la surprise, le désarroi. Mon regard s’est transformé en celui d’un chevreuil effrayé. QU’EST-CE QUI SE PASSE? On est resté là les deux à se tenir la main avec plus d’incompréhension que jamais auparavant. C’est là qu’il m’a dit : « What the hell, pourquoi tu me prends la main? » À ce moment-là, j’ai compris que le monsieur de 40 ans pensait que je lui avais agrippé la main volontairement. Il m’a lâché d’un coup et est disparu plus rapidement que Peter Pan pour le pays imaginaire. Pis moi? J’étais juste bien gênée…
3. Une autre histoire de transport
Mercredi soir dernier, je voulais descendre de mon autobus habituel pour me rendre chez moi comme tous les soirs de la semaine. C’est bientôt mon arrêt, je me lève et je vais me mettre en file pour pouvoir sortir. Le bus arrête, les passagers descendent. Le monsieur devant moi se rend alors compte que le sol est bien glissant. Il se retourne donc et me tend la main pour m’aider à sortir. Le problème, c’est que moi, j’étais déjà dans mon élan pour m’extirper de la porte et pour mettre mon pied sur le trottoir, bien plus bas que l’autobus. Eh oui, je suis sortie de l’autobus en même temps que le mouvement du monsieur bien gentil en avant. Résultat? Sa main, fouillez-moi comment c’est arrivé, a atterri directement dans mon manteau à la hauteur de ma poitrine. Moment gênant, je vous le confirme. Mais là, il essaie d’enlever sa main, et, surprise, sa bague est prise dans les mailles de mon chandail en laine. Moment encore plus gênant… Je pouvais voir la panique s’installer dans les yeux du monsieur en ayant l’air de me dire : ce n’est pas ça que je voulais, je te jure! J’ai dû enlever mon sac, mon foulard et mon manteau pour finalement retirer la bague du monsieur. Au final, l’inconnu de l’autobus et moi avons fini par bien en rire. Ce n’est pas le genre de crunchy qu’on s’attend à vivre un mercredi soir, mais ça a bien égayé ma semaine!
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