Ça fait maintenant un peu plus de 3 ans que je suis installée à Montréal et que j’ai quitté la belle ville qu’est Québec. J’y retourne de temps en temps et ça me va; j’aime trop la diversité qu’offre Montréal pour vouloir retourner définitivement au confort de Québec. Quand on voulait faire quelque chose en soirée, on allait dans les pubs, les brasseries et, parfois, on se gâtait avec une sortie au Dauphin. Cet endroit offre des machines à sous, de la grosse bière tablette, ainsi que du karaoké. C’est plutôt ce dernier point qui nous attirait. Étant tous des chanteurs-nés (not), on se faisait plaisir en chantant sur les classiques choisis par le DJ : Lady Gaga revenant très souvent avec son Poker Face. Entre deux cruises du petit monsieur au chapeau de cowboy et du spectacle offert par l’autre monsieur qui tombe de son banc en nous offrant une vue incomparable sur sa craque (!), nos fous rires étaient interminables. Certains ont développé une passion pour le karaoké. Pas moi. Mais je suivais toujours!
Et j’ai continué à suivre quand j’ai su que notre nouvelle gang, à Montréal, se tenait souvent (très souvent) au karaoké : La P’tite Place. Son nom en dit long. C’est petit, mais si chaleureux et un de nos nouveaux amis était le DJ. Je dirais que 95% des gens chantent vraiment bien à cet endroit et ça en est parfois intimidant pour ceux qui, comme moi, n’osent même chanter dans leur douche. Avec son petit stage et ses lumières dirigées, chanter en groupe était ma seule option. Bohemian Rhapsody de Queen était ben populaire.
Notre ami DJ a changé de place et on l’a suivi. Direction Le Friends (qui est maintenant Le Saint-Zo). Là-bas, tu chantes au même niveau que tout le monde et la lumière est uniforme partout dans l’endroit, donc… après trois ans, je me suis essayée avec I lost my baby de Jean Leloup.
Ok, on va se le dire, je n’ai pas beaucoup de voix, mais j’ai vraiment eu du fun! Hier, j’ai même essayé une nouvelle chanson! La rue principale par Les Colocs.
Ça libère, ça te crée une petite bulle le temps d’une toune.
Je vous le conseille, que vous soyez un chanteur-né ou une boîte de conserve. On ne juge pas.