Sommaire
Je ne passerai pas par quatre chemins : je voulais écrire un article sur la raquette. Mais dans mon petit coin du Québec, dans la région des Appalaches, les conditions climatiques ne s’y prêtent pas en ce moment. La neige est dure, recouverte d’une croute glacée dangereusement glissante par endroits. Le paysage est beau, là n’est pas le problème! Le problème, c’est que je n’ai pas besoin de mes raquettes : je ne cale pas! La neige ne défonce pas sous mon poids! Y a rien à faire, j’ai tout essayé, j’ai même sauté sur place. Niet. Nada. Rien. Nothing. Nanimonai. Alors j’ai pris mes cliques et mes claques et je suis allée me balader en bottines. Voici donc mes meilleurs trucs pour vous en tirer pas trop mal dans les sentiers enneigés et les apprécier, même! Parce que, t’sais, sans raquettes, c’est tout aussi le fun.
Avant de partir, prévoir :
- Une bonne paire de bottines/bottes. Geler des pieds, ce n’est plaisant pour personne.
- Des mitaines ou des gants bien chauds. Frileux, chers lecteurs? Ajoutez-y un sachet chauffant réutilisable Toasterz de chez MEC! C’est chaud et réutilisable!
- Si vous vous habillez en multicouches, assurez-vous d’avoir toutes les couches dont vous aurez besoin, justement! Mieux vaut plus que pas assez, et au pire, vous en enlèverez.
- Un bon thermos rempli de votre boisson chaude préférée. Café, thé, chocolat chaud, ce que vous voulez!
- Pour les plus aventureux, prenez avec vous un réchaud portatif, comme le RocketPocket de MEC, afin de vous faire un breuvage en plein bois.
- Au moins deux tasses, parce que vous n’irez pas seul, quand même!
- Itinéraire facultatif.
Conseil 1 : Suivre la piste
Vous êtes fins prêts. Vous vous élancez vers la pleine, tel Bambi dans la prairie, et vous partez vous perdre dans votre forêt préférée. Je vous y encourage, aucun doute là-dessus. Mais attention! Si votre itinéraire est facultatif, connaître les méandres des sentiers où vous vous aventurez est une nécessité. On préfère tous rester perdus au sens figuré. À défaut de vous-mêmes connaître le chemin, ayez à vos côtés un bon guide pour lequel ces chemins n’ont pas de secret. Sinon, assurez-vous que les sentiers sont bien identifiés à l’aide d’affichettes ou de rubans de marquage.
Conseil 2 : Prendre le temps
Êtes-vous pressés quand vous allez marcher? Quand vous partez en randonnée? Moi, non. C’est en fait l’un des seuls moments où, vraiment, je prends le temps de prendre mon temps. J’aime contempler. J’aime écouter tous les bruits, du craquement des branches au grincement de la glace contre la glace. Parfois, après avoir été me promener dans le bois avec des proches, j’y reste ou j’y retourne immédiatement après la fin de la randonnée pour être seule un peu avec ces bruits. Pensez-y : aurez-vous l’occasion d’y revenir de sitôt? Alors, pourquoi pas en profiter? Tirez-vous une bûche, faites couler le café ou le chocolat chaud, n’oubliez pas d’y ajouter des guimauves et hop! Profitez du moment.
Conseil 3 : Crème, vêtements, lunettes
Vous vous connaissez mieux que personne. Et vous savez mieux que personne comment vous réagissez aux températures froides. Mais il y a, dans la vie, de ces évidences qu’on ne peut taire. Advenant le cas où vous sortiriez par temps très froid, ne vous posez pas la question : traînez avec vous des vêtements chauds supplémentaires, des lunettes de ski (ou autres) et une bonne crème contre les engelures, par exemple la crème anti-engelures sport d’Akileine. Pourquoi toutes ces précautions? Parce que vous resterez peut-être longtemps en balade et que la température n’ira certainement pas en s’échauffant au fur et à mesure que le jour avancera.
Conseil 4 : La faune
L’hiver, il devient facile de suivre non seulement les pistes balisées, mais aussi celles laissées par la faune locale. Ainsi, pas plus tard que la semaine dernière, j’ai pu pister un orignal! Ce n’est pas plus mal que ça, sauf que : veillez toujours à laisser une bonne distance entre vous et la bête que vous suivez. Par respect pour elle, mais aussi parce que c’est un animal sauvage. C’est imprévisible. Et ça protège peut-être quelque chose. Vous ne voulez pas vous retrouver entre ladite bête et l’objet de sa protection : ce serait vous mettre en danger!
Surtout, dites-vous bien qu’il n’y a pas de mauvaises températures, que de mauvais vêtements… sauf en plein cœur d’une tempête! Je vous souhaite un bon retour de vacances!
Bonne rando’!
Crédit photos : Camille Allard