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Le véganisme, ça fait pas mal jaser ces temps-ci. C’est dans l’air du temps, normal de se poser soi-même la question : ai-je envie de devenir végane, moi aussi? J’ai longtemps été de ceux qui considèrent le véganisme comme étant extrême, voire exagéré. Je confondais d’ailleurs le fruitarisme (consommation exclusive de fruits) avec le végétalisme et je jugeais allègrement le végétarisme. Je n’y comprenais pas grand-chose et je n’avais aucunement songé à me renseigner davantage sur le sujet. Selon moi, la privation était au centre de ce régime drastique réservé aux granos trop intenses. Ouf! C’est beaucoup de jugement en quelques lignes, n’est-ce pas?
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Mes habitudes
J’ai toujours été très sensible au bien-être des animaux, sans pour autant me demander si ma consommation (alimentation, habillement, mode de vie) avait un impact sur eux. Depuis plusieurs années, je tente d’introduire de plus en plus de repas sans viande dans mon régime alimentaire. Au début, c’était surtout à cause du prix de plus en plus élevé de la viande. Puis, j’ai développé un souci pour l’environnement et les conditions des animaux d’élevage. J’ai quand même remarqué que mes réflexes revenaient facilement à la consommation de viande. C’est plus simple à cuisiner, il me semble. Question d’habitude.
Le déclic
Récemment, j’ai visionné la vidéo d’une Youtubeuse québécoise, Audrée, de la chaîne Elle M Bouquiner, sur laquelle plusieurs livres au sujet du véganisme sont présentés. J’ai flashé sur le livre Le défi végane 21 jours, écrit par Élise Desaulniers. Je l’ai lu et j’ai découvert un nouveau monde. On m’expliquait tout à propos du véganisme, de l’alimentation à l’éthique, en passant par des recettes, des trucs pour aller chercher les protéines, les vitamines, etc. Comme l’a écrit l’autrice, une fois qu’on a les yeux ouverts, impossible de les refermer. Je ne pouvais plus faire semblant que je ne savais pas que les poules pondeuses vivent dans un espace aux dimensions d’une feuille de papier!
Ma réflexion
J’ai commencé à me questionner sur la possibilité de faire un virage végane, me demandant comment je pourrais y arriver. Disons que l’idée n’était pas si bien accueillie une fois sortie de ma tête. J’ai aussi eu de grosses discussions avec des amis. J’ai bien aimé avoir l’opinion des autres, leur vision, leurs commentaires et autres. J’ai réalisé que ce n’est pas facile de se convaincre que ce sera positif d’opérer ce changement. J’aimerais devenir végane dans toutes les sphères de ma vie, mais j’ai aussi très peur des obstacles que je vais assurément rencontrer. Je ne veux pas compliquer ma vie et ne plus avoir de plaisir. Câline, je veux jouir de la vie, pas la subir! Et je ne peux pas m’imaginer vivre sans manger de fromage, bon! Si je pouvais apporter un seul aliment sur une île déserte, c’est clairement celui-là que je choisirais. Alors, c’est difficile pour moi de penser à le bannir de mon alimentation. Faire des choix véganes dans les autres domaines que l’alimentation, ça m’a aussi beaucoup interpellé. Je n’avais jamais réfléchi à la provenance du cuir de mes belles mitaines. Pourtant, c’est assez clair! Côté cosmétiques, je pense que je m’en sors assez bien, je faisais déjà des choix sans cruauté animale, en faisant attention aux ingrédients, par exemple.
Faire de mon mieux
J’ai décidé que je voulais tendre vers le mode de vie végane, mais que j’allais y aller graduellement, sans pression. J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié le passage du livre Le défi végane 21 jours où l’autrice évoque le véganisme à temps partiel. Si on choisit le véganisme à l’occasion dans nos choix quotidiens, c’est déjà mieux que rien et on fait une réelle différence. Alors, je me dis que chacune de mes initiatives véganes est la bienvenue et que je suis une goutte d’eau de plus dans l’océan d’un monde meilleur, et ce, sans culpabilité.
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