Si le ciel ne s’est pas déchaîné aussitôt que la dernière note du banjo de Lisa Leblanc s’est fait entendre, c’est tout comme et on pourra raconter, dans quelques années, que la première édition en sol québécois du PopUpFEQ s’est déroulée sous l’égide divine.
Le vent qui s’engouffrait dans les grands arbres de la maison Henry Stuart puis dans les cheveux en bataille de la cowgirl acadienne transportait le son à travers la rue Cartier. Les passants attirés par le bruit venaient rejoindre ceux qui avaient répondu aux appels lancés par le FEQ sur les médias sociaux. Ainsi se sont rassemblées plus d’une centaine de personnes qui, toutes les yeux levés vers le ciel, ont pu apprécier l’enivrante performance livrée par Lisa Leblanc sur le toit de la terrasse du Blaxton.
L’artiste a offert un mini-concert d’une trentaine de minutes dans lequel se succédaient la grande majorité de ses succès. Les rythmes folk festifs et le sourire contagieux des musiciens ont aisément conquis la foule qui frappait gaiement des mains et entonnait notamment les paroles de ce que Leblanc décrira avec humour comme sa chanson de marde. Ainsi, malgré la menace météo qui planait, l’évènement fut un vif succès et laisse présager le meilleur pour l’édition 2015 du Festival d’Été de Québec qui s’amorcera le 9 juillet. En attendant, d’autres spectacles du genre surgiront fort probablement. Il ne reste plus qu’à savoir où.
Par Ève Gaumont