Ville de la semaine : Plessisville
Crédit photo : Armand Vaillancourt
Je vais te le dire maintenant, je ne suis pas native de cette ville-là. Je suis une p’tite fille de Montréal qui a toujours aimé la ville. Cependant, dans mon début d’adolescence, je suis déménagée au Centre-du-Québec parce que ma mère avait trouvé l’amour. (Je vais sans doute sonner cliché, mais je n’avais jamais vu une vache de plus près que d’à partir de la 40.) Alors imagine la p’tite fille que j’étais, qui embarquait dans les joies de l’adolescence, s’en aller en CAMPAGNE (j’étais un peu drama queen pour mon âge, ce n’est pas totalement la campagne, relax girl). Je me voyais déjà comme dans un film d’ados des années 80, l’outsider de la grande ville de béton, dans une nouvelle école étrange. Jusqu’à maintenant, tu ne dois pas comprendre le lien avec le titre, mais attends, ça s’en vient.
Je crois que déménager dans cette ville-là a probablement été la meilleure chose qui me soit arrivée. Je n’ai pas toujours été de cet avis-là, mais maintenant je le crois.
Plessisville, c’est une petite ville du Centre-du-Québec, située au cœur de la MRC de l’Érable – je te laisse deviner pourquoi. Il y a approximativement 7 000 habitants. C’est le parfait équilibre entre la ville et la campagne, tu t’y sens bien sans non plus avoir une vache dans ton salon. Selon moi, c’était le combo rêvé.
Crédit photo : Ville de Plessisville
Dans cette ville, la plupart des gens vont se connaître, se reconnaître. Mon beau-père, c’est le gars qui ne peut pas passer inaperçu tellement il connait tout le monde. Sur le coup, je trouvais ça spécial, mais on s’habitue. Quand j’habitais à Montréal, il ne m’arrivait jamais de croiser la même personne à l’épicerie, sauf peut-être la caissière, pis encore-là. Habiter ici pendant mon adolescence m’a rendue un peu plus près des gens, j’te dis. J’étais le genre de fille qui n’aimait pas tellement le monde, j’étais vraiment antisociale et gênée. Une fois arrivée ici, c’était un peu plus difficile d’être comme ça. Les gens sont tellement sympathiques que tu ne peux pas les éviter.
C’est le genre de ville qui te fait sentir bien. Maintenant que je fais mes études à l’extérieur de celle-ci, y revenir est un ressourcement. Je me sens bien quand je vois le Saputo en haut de la côte de la 116. Chaque fois que je veux aller voir un film au ciné, c’est comme un p’tit roadtrip, pis j’aime ça.
Bref, si jamais t’as envie de venir faire un tour dans ma ville d’amour et ses alentours, voici quelques spots que j’aime bien!
Si tu viens dans les environs de la mi-juillet, réserve-toi un tour guidé des Éoliennes de L’Érable, c’est tellement beau et en même temps tu visites un peu les alentours.
Fais un tour dans le parc de la rivière Bourbon, en plus tu vas y trouver le Carrefour de l’érable (ou L’Érable Tourisme et Culture) ce qui va t’aider à planifier ton séjour PARFAITEMENT. En plus, c’est cosy. Tu peux même en profiter pour prendre un bon gelato sucré au sirop d’érable et acheter tes billets pour la visite des éoliennes (t’sais). Le parc est également parfait pour un pique-nique.
Va manger une bonne pâtisserie à La Vitrine Gourmande, commande un chocolat chaud épicé (c’est divin) et profites-en pour acheter une tarte à la super sympathique propriétaire du commerce Les pâtisseries d’Annie.
À la limite de Notre-Dame-de-Lourdes et de Plessis, il y a le Parc Régional des Grandes-Coulées. C’est vraiment LE spot pour aller marcher en nature, si tu veux mon avis. C’EST TELLEMENT BEAU. Tu peux même pêcher et louer le refuge pour y dormir et te sentir comme dans Survivor (ce n’est pas si intense).
Finalement, va te chercher un BEAUCOUP TROP BON fromage à la Fromagerie du rang 9. Je te conseille vraiment le Mamirolle.
En fait laisses-toi charmer par les personnes de cette petite ville. Tu vas assurément y passer un bon trip. Va aussi te promener dans les villes avoisinantes, question de maximiser ton expérience.
Juste une petite précision aussi, on dit « Plessiville » et non « PlessiSSSSville ».
N’hésite pas à nous partager ton spot préféré de cette ville!