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Percé ou l’expérience de camping d’hiver

OK, les puristes diront que j’ai plus fait du « camping en hiver » que du « camping d’hiver », mais bref, j’ai testé l’expérience de dormir dans une tente pendant l’hiver pis, encore une fois, j’ai aimé ça.

Comme je l’ai déjà expliqué il y a quelques mois, le camping traditionnel, c’est pas vraiment mon truc. Mais je sais pas pourquoi, y a une partie de moi qui persiste quand même à vouloir (re)découvrir le camping, année après année. Cette envie-là est probablement attribuable à l’offre grandissante des fameux prêt-à-camper. Clairement, je suis pile dans la clientèle ciblée par les parcs nationaux et autres stations de plein air qui misent sur les expériences de camping tout confort.

Au bout du monde, où j’habite, l’offre des prêts-à-camper en hiver est assez minimale. Normal quand on pense que la saison touristique est surtout pendant l’été et que le bassin de population est loin d’être celui de la grand’ ville. Mais quand j’ai su que le camping Baie-de-Percé proposait ça cet hiver, je me suis dit que ce serait une belle occasion de tenter l’expérience pas trop loin de chez nous. Fait que j’ai envoyé la proposition au Très Cher, pis on avait réservé deux minutes après.

Percé, l’hiver, c’est pratiquement un village fantôme. Y’a pas grande action, ce qui en fait l’endroit idéal pour le ressourcement en plein air. Et en effet, mis à part quelques visiteurs rencontrés sur la montagne, y avait pas grand monde. C’était paisible : juste parfait.

Côté emplacement, rien à redire : à cent mètres de notre tente, y avait les sentiers de marche et de raquette – ou de crazy carpet pour les plus aventureux. Et quand on regardait en avant, on pouvait apercevoir le rocher Percé et l’Ile Bonaventure. Le site est en plein cœur du village, donc on s’est aussi fait un plaisir d’aller au Pub Pit Caribou pour le 5 à 7.

Et les tentes, elles? Toutes équipées : lit, divan et table. On n’a eu qu’à fournir la literie et à apporter le nécessaire de cuisine.

Mais il a fait froid. « NON! C’est pas vrai?! », me direz-vous. Mets-en. Le Très Cher n’a pas manqué de me faire remarquer plusieurs fois qu’il n’y avait pas de poêle à bois et que ç’aurait été agréable d’en avoir un, que la température aurait été plus stable et moins humide, mais quand même… Avec la petite chaufferette fournie, nos deux couches de vêtements et nos bas de laine, on s’est bien plu pareil.

Est-ce que ça en a valu la peine? Oui. Est-ce qu’on le recommanderait? Oui. Est-ce qu’on souhaite que l’entreprise renouvelle l’expérience? (Cette année était un peu comme un test) Oui.

C’est beau. C’est propre. C’est abordable. C’est ressourçant. C’est accessible. Ça fait de belles choses à raconter.

Source photo de couverture

Crédits autres photos : Émilie Hamon

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