L’humain ne cesse d’évoluer et, sans réellement le réaliser, il se crée des besoins qui n’avaient jamais existé auparavant. Ici, je fais notamment référence à la technologie, mais surtout, aux réseaux sociaux. Je l’admets, j’en suis accro. Si tu vas sur Facebook, Instagram, Twitter, Snapchat ou toute autre plateforme du même genre, et ce, plus d’une fois par jour en prétendant que ça fait partie de ta routine, je dois te le dire : on est dans le même bateau.
Tu publies un post sur Facebook en prenant bien soin de partager ta location et les amis avec qui tu te trouves pour être certain que les autres utilisateurs soient témoins de combien ta vie est divertissante.
Tu mets une nouvelle photo sur Instagram avec des filtres pour faire beau et 99 hashtags pour avoir tout plein de réactions et, surtout, de nouveaux abonnés.
Tu changes ta photo de profil Facebook à tous les mois pour susciter des réactions qui, la plupart du temps, te font sentir bien.
Tu fais des nouvelles stories Snapchat all day every day afin que personne ne manque une minute de ta vie trop cool pour la ligue.
Et j’en passe.
T’es-tu déjà demandé : qu’est-ce qui motive les gens dans tout ça?
Après m’être moi-même remise en question, j’en suis arrivée à cette conclusion : depuis la nuit des temps, nous avons besoin d’amour et, de nos jours, la plus grande dose d’amour que tu peux avoir de façon immédiate, c’est sans aucun doute sur les réseaux sociaux. C’est vrai, pense-y un moment. Quand tu publies quelques chose en ligne, peu importe que ce soit ou non parmi les exemples listés ci-haut, tu attends impatiemment les réactions de tes « amis », et ce, dans les minutes, voire les secondes qui suivent. J’ai écrit amis entre guillemets parce que ça, c’est l’autre partie ironique de la chose. Prends deux minutes pour aller voir la liste de tes amis ou de tes abonnées et sois honnête : combien d’entre eux sont réellement tes amis au quotidien? Bref, je voulais en venir aux likes, aux commentaires, aux partages ou à ce j’appelle aussi l’amour virtuel. Ne me dis pas que tu es complètement indifférent(e) à ce que pensent les gens, car je ne te croirai pas. Moi la première, quand je que je partage un post ou une nouvelle photo, je suis contente que les gens trouvent ça beau. Quand j’ai un « j’aime », je me trouve quand même cool, pis quand j’ai un « j’adore » ou un commentaire gentil, je me sens presque vraiment aimée. C’est un peu romancé mon affaire, mais quand même, je crois que c’est très près de la réalité.
Avant de conclure, il faut mettre les choses au clair. Je ne suis pas en train de manifester pour l’abolition des médias sociaux là ; pas besoin de monter aux barricades. Dans une toute autre optique, même si je n’ai pas élaboré à ce sujet-là, je crois aussi fermement que les réseaux sociaux apportent beaucoup de bien dans nos vies.
À vous, mes « amis », pis les autres aussi, ce que j’essaie de dire depuis le début (tous les chemins mènent à Rome ça a l’air), c’est que j’ai aussi envie qu’on s’aime dans la vraie vie, pas juste à travers mon écran d’ordi.
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