Nous avons tous.tes le besoin de laisser derrière nous des ancrages que nous croyions être bons pour nous. On peut arriver à un moment de notre vie où on se retrouve seul.e à un endroit où nous n’aurions jamais cru « retontir ». Cet endroit est ce que j’appelle maintenant mon gîte de liberté. J’ai tout laissé derrière moi pour partir seule avec moi-même et pour tenter de découvrir qui j’étais. D’une fille de ville avec une grosse maison, je suis maintenant en campagne dans un endroit plus merveilleux que je ne l’aurais jamais cru. Ici, je respire. Je vis. Je suis seule. Je réfléchis. Je m’améliore et je rencontre la simplicité.
La simplicité, parlons-en. Elle est méconnue de nos jours et trop souvent dévalorisée. Ceux.celles qui veulent y adhérer n’ont bien souvent pas la capacité de le faire. Pour vivre la simplicité, il faut vraiment y être imbibé.e. Pas de maquillage, pas de magasin : un dépanneur et une rue pour marcher. C’est ça, la simplicité. Ceux.celles qui prétendent vivre simplement, mais qui ont Instagram, Facebook et du linge à revendre, n’ont pas tout à fait compris c’est quoi la simplicité. Si tu étais capable, j’te confirme que tu le saurais. Je ne veux plus voir de photos de famille des autres que je connais pas, des gâteaux ratés de la fête d’enfants que je connais pas, des marches en famille et des pique-niques. C’est terminé, terminé!
Ce que je veux, c’est me lever, regarder dehors, me demander quel temps il fait. Ensuite, je veux me remercier de prendre soin de moi (pas tout le temps, mais du mieux que je peux).
Quand je me promène dans mon coin de liberté et que je vois des chevreuils en les trouvant magnifiques, eh bien c’est là que je me dis : « je suis libre ».
Mon gîte de liberté, je vais le trouver. Tout comme vous.
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