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Mes larmes : ma faiblesse

J’ai un TAG (trouble d’anxiété généralisé). Au niveau de ressentir des émotions, je suis pas mal bonne. Je m’inquiète pour rien pantoute, je suis hyper sensible, le stress des autres me stresse, les autres me stressent aussi je dirais. Tout me stresse, tout me donne envie de pleurer et d’appeler ma mère. Mais à un moment donné, j’ai compris que même si mes larmes coulent sur mes joues, les problèmes ne se régleront pas, les situations difficiles ne disparaîtront pas parce que je suis dans un coin en train de sangloter. J’ai compris que si je voulais réussir à être heureuse malgré les difficultés, malgré les chicanes…, j’allais devoir me créer un filtre à émotions. Fallait que je m’endurcisse le cœur. Pas trop, pas pour être froide et distante, mais juste assez pour être capable de réfléchir. Parce que oui, mes larmes sont la barrière entre mon cœur et ma tête. Le motton dans la gorge qui fait mal, les yeux mouillés, tu ne peux pas convenablement réfléchir. Et réfléchir, c’est vraiment utile…

Dans le fond, je me suis rendu compte que ma sensibilité était ma faiblesse et ma façon de faire face aux tornades, comme aux petites tempêtes du quotidien. Ma joie de vivre si précieuse, ne méritait pas que je me laisse abattre par la mauvaise humeur du monde, les mauvais commentaires ou les critiques que je prends trop personnel. J’ai aussi arrêté de ressentir les émotions des autres, ce qui avant m’influençait considérablement.

Fallait que j’arrête de pleurer.

Je garde mon cœur intact pour laisser ma tête tranquille. Un peu comme un capteur de rêves, j’ai un capteur d’émotions. Celles qui ne me conviennent pas, celles qui ne me seront pas utiles, je m’empêche de les ressentir. Oh que oui, je suis peut-être dans un extrême, mais c’est l’un ou l’autre. Et j’ai décidé de choisir l’extrême qui allait le plus m’aider à dormir sur mes deux oreilles. Oui, je me suis branchée une switch on/off dans le cœur, je ne devrais certes pas, mais je me sens plus forte depuis. Je me sens intouchable, car je décide de ce que je ressentirai. Je ne te dis pas de faire comme moi. Je ne te le conseille pas non plus (je fais juste te jaser), mais à chaque fois que tu pleures, pense que ce n’est pas de cette manière que les choses se tasseront.

Je pleure encore des fois, je me laisse aller, mais pas longtemps, juste assez pour vider mon trop plein. Après je respire profondément, j’essuie mes yeux. Et je repars avec ma joie de vivre et mon sourire pour affronter la vie. C’est ma façon de faire à moi, sinon je sais que je me laisserai abattre par les vagues d’émotions et un flot de larmes interminables.

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