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Paraît que c’est une chance d’avoir des gros seins.
Je vous laisse donc juger, à travers mes quelques expériences vécues suivantes (les noms ont été changés), combien il est positif d’avoir une pointure mammaire hors-normes.
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– T’as des trop grosses boules, Élisabeth!
Josiane, ma co-comédienne, en train de réparer le bouton de mon costume qui vient de sauter à l’endroit fatidique en pleine répétition.
– Excusez-moi, madame, pouvez-vous m’expliquer…
Et moi de me retourner vers le tableau mine de vouloir y écrire tout en parlant pour répondre à la question, le temps de reboutonner ma chemise que je viens de voir s’ouvrir, sans que cet étudiant et tout le reste de ma classe ne voient mon soutien-gorge.
Ne jamais porter de décolleté
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– Des décolletés, surtout quand t’enseignes, ça fait vulgaire, indécent.
Ginette, une collègue que j’entends de loin sans qu’elle le sache; comme si j’avais choisi d’avoir l’air de me trimballer un décolleté sitôt que je ne porte pas un col roulé comme Steeve Jobs – et anyways, Steeve Jobs, il est mort.
– Durant toute la représentation, je voyais juste ta magnifique poitrine qui m’appelait.
Tyler, metteur en scène qui m’a invitée à la première de son spectacle.
– Y a pas de service au numéro que vous avez composé.
– On joue-tu au basket crack?
Benoît propose à nos amis de lancer des bouchons de bière dans ma craque. Ah ! La jeunesse…
Ne jamais s’habiller… ou se déshabiller
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– On a chacune notre public!
Kathy, parlant de nos amants respectifs en fonction de notre physionomie, longue et fine comme une tige de blé, portant une magnifique robe qui me faisait baver mais dans laquelle mon poitrail refusait d’entrer.
– J’ai l’impression que tes seins vont m’attaquer.
Ma chum Audrey, au sortir d’une cabine d’essayage avec une belle robe d’été me moulant le Big Two.
– Faudrait que tu fasses du sport.
Denis, mon gentil médecin, qui ne sait pas à quel point c’est pas chic, combien c’est inconfortable et même douloureux de courir, sauter, danser quand tu portes une fraction non négligeable de ton poids comme une excroissance de ton corps.
– Ayoye! T’as donc ben des gros coups de soleil! Tu devrais enlever ta brassière pour que ça te fasse moins mal au moins…
Emma d’amour, neuf ans.
– Bien sûr! Comme si c’était une option de me trimballer au travail avec mes deux immenses ballounes d’eau bien pendantes (lui réponds-je dans ma tête).
– La seule chose que j’aurais dû faire, ma petite Emma d’amour, c’est mettre plus de crème solaire (ce que je lui réponds).
– Je suis tannée de les voir. C’est dommage que je puisse pas te les donner.
Mon amie Maude, qui a de jolis seins de taille standard, en train de me présenter sa ribambelle de brassières toutes plus affriolantes les unes que les autres, colorées, à motifs, finement brodées, semi-transparentes ou top sexy…
– Ben oui, c’est plate hein. Imagine si je dois allaiter un jour ce que ça va me prendre.
– C’est clair.
– Félicitations pour ta belle poitrine! Franchement, moi mes seins, même si j’essaie avec mes mains, j’arrive pas à les faire se toucher!
Mon amie Valérie, qui semble légère comme le vent et à qui je souris
– Merci ma belle, mais tu sais pas ce que je donnerais des fois pour sortir sans sous-vêtements, avec une simple camisole et un jean, comme toi actuellement.
Ne jamais en faire enlever
– Tu devrais t’en faire enlever, sinon tu risques d’avoir des problèmes de dos.
Marie-France, big tits comme moi, qui tente de projeter son complexe sur moi.
– T’as raison de ne pas te faire enlever de sein. C’est plus naturel comme ça. Et je dis ça, pourtant tu sais que je préfère les petits seins.
Christophe, mon ancien amant.
– Et ça fait que j’ai pas trop l’air d’une poire avec ma bedaine, hein Chris, parce qu’une fille avec de l’embonpoint, t’aimes pas ça non plus.
Ne jamais… ???
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– Je suis gai, mais j’estime qu’il me reste un 29 % d’hétérosexualité.
Richard, complètement fasciné par mes seins.
– Je peux les toucher?
– Je m’excuse, je l’sais que j’ai pas d’allure…
Sébastien, ivre mort, devant toute une terrasse remplie de nos amis qui rient, la tête dans mes seins.
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Naturellement, je « grossis » le portrait. Il y a des bienfaits, mais comme on ne parle pratiquement que d’eux, comme on semble dire aux femmes qui portent du A qu’il leur manque quelque chose, eh bien je trouvais important d’équilibrer les faits.
Et… je ne suis pas la seule. En effet, je vous invite à découvrir cette bande-dessinée humoristique qui en illustre aussi un bout sur le sujet.
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Source photo de couverture: Pinterest