À toutes les semaines, je m’assois devant une page blanche avec un curseur qui clignote. À partir de ce moment, je suis une Crépue. Je peux être assise longtemps à regarder le nombre de mots à zéro. Parfois, mon cœur bat aussi vite que le curseur peut clignoter parce que je ne sais pas quoi te dire.
Mon cœur me serre, ma tête tourne, j’ai trouvé les mots que tu liras.
Le doux son des doigts qui tapent le clavier plus vite que mes pensées.
Ça peut me prendre 10 minutes écrire la moitié d’une histoire, comme ça peut me prendre 3 jours. Je peux avoir à tout réécrire et à recommencer 5 ou 6 fois. Je veux être certaine que quand tu vas me faire entrer dans ton intimité, dans ton âme, mes mots seront justes. Je veux être certaine que tu liras mon histoire et que tu ressentiras ce que je vois.
Notre relation ne dure pas 200 pages, elle dure 1500 mots. C’est instantané et éphémère. On se rentre dedans et on continue notre chemin. Ce n’est que dans l’espace‑temps de quelques clics, qu’on apprend à se trouver.
Tu me permets à chaque jour de vivre avec un peu plus d’amour dans le cœur. Tu me permets d’écouter tes secrets, de te dire les miens.
Je te remercie de me laisser passer à travers ta vie, car c’est toi qu’écrire m’apporte.
Toi qui me liras, je veux te rappeler, je veux te raconter, je veux te faire aimer. Je veux te chatouiller l’âme avec des mots, je veux te faire sourire et pleurer.
Je veux qu’on s’aime, toi pis moi. Qu’à travers nos écrans on se crée une histoire d’amour. Qu’on se laisse l’un à l’autre.
Je veux encore connaître ton histoire qui te rappelle la mienne. Je veux continuer de faire de ma vie un bonheur, et ce depuis que tu en fais partie. Je veux que tu me permettes encore de percer ton cœur.
Et c’est toi que je remercie, car c’est pour toi que j’existe, qu’on existe. C’est toi que le blogue m’apporte, et c’est pour toi, qu’à chaque semaine, j’ai le trac au cœur et l’amour dans le ventre.
Merci à toi qui lis ces mots.
Un peu, beaucoup, et à la folie, je t’aime.
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