Le lâcher-prise. Je vous entends déjà me lancer des tomates.
Vous allez me dire : facile à dire, mais difficile à faire. Oh que je vous comprends.
Combien de fois dans une vie, on s’est dit : « ll faut que j’arrête de capoter avec ça, ça me pourrit l’existence. » (#fml)
Sûrement plusieurs fois. Et plusieurs fois de trop.
Plus la situation vient nous chercher, plus c’est difficile de lâcher prise. Assez frustrant merci.
On se met donc à réfléchir sur l’origine de ce fameux mal qui nous hante. On constate que si ça vient autant nous chercher, c’est que c’est quelque chose d’important, de significatif. Maudit qu’on est mal faite (soupir).
Y’a aussi les fameuses émotions qui nous empêchent de rationaliser. Ces sentiments qu’on ressent et qui nous bouchent les yeux sur la véritable origine du bobo en question.
Des fois, on veut tellement quelque chose, que ça n’arrive pas. On reste positif, on essaie tout et n’importe quoi, mais on revient toujours au point de départ : à rien. On passe GO et on récolte 200$ (on a pas tout perdu).
Nos amis nous appuient, nous réconfortent, nous aident. Parfois, on consulte un psy, histoire d’avoir un avis externe et neutre de la situation. On prend du recul, on tente par tous les moyens de résoudre l’équation qui ressemble à de l’algèbre chinoise écrite en braille (ouf).
Le lâcher-prise, ça n’arrive pas en claquant des doigts. Dommage.
On doit apprendre à le développer, à l’apprivoiser, à l’appliquer. Pas easy.
Voici donc ma « to do list » perso en matière de lâcher-prise :
- Acceptez le fait qu’on ne peut pas avoir le CONTRÔLE sur tout. Je commence « rough », je sais, mais c’est la base. Il faut prendre conscience que le seul contrôle qu’on a, c’est notre façon de percevoir les choses. Ici, on met de côté le perfectionniste et l’acharnement. Petit exercice ludique : sur une feuille de papier, écrire une phrase du genre « J’ai le contrôle total sur ma vie » et le déchirer, le piétiner ou encore le brûler (warning). Technique d’impact qui marche bien, fait vécu.
- Vivez dans l’INSTANT PRÉSENT. Mettez votre énergie sur ce que vous avez de l’influence, ça vous sauvera de nombreux maux de tête. Faites une liste de ce que vous pouvez vraiment changer ou que vous avez déjà changé. Le fait de constater nos succès et nos réussites quotidiennes nous fait du bien. On ouvre grand les bras au positif.
- Dormez bien. Le sommeil est essentiel pour faire fuir le stress et l’anxiété. Avant d’aller au lit, prenez le temps de relaxer, de faire le vide pour stopper tout le blabla intérieur qui vous harcèle et vous tourmente. Prenez un bain, méditez, lisez, faites l’amour. Bref, couchez-vous détendu, l’âme en paix. Vous pouvez aussi tenter d’éliminer à jamais le hamster qui tourne dans votre tête en demandant aux moutons que vous essayez de compter d’aller le bouffer, mais ça, c’est une autre histoire…
La morale, c’est que plus on s’exerce à lâcher prise, plus on devient bon. C’est comme dans n’importe quoi. On gagne une bataille suite à plusieurs mois de pratique et d’entrainement. Ben c’est la même affaire ici. Si on baisse les bras, on a un coup de poing en pleine gueule, on saigne du nez pis on pleure sur notre sort. Par contre, si on se relève, qu’on se retrousse les manches et qu’on accepte d’être tombé, les chances d’atteindre la victoire sont clairement meilleures.
Peace.