Quand je suis tombé sur cette fameuse citation de Karl Lagerfeld, j’ai un peu (beaucoup) ri.
Really Karl ? Pis là j’ai fait des liens. J’ai enfin compris la raison du mal d’être des Lindsay Lohan et Amanda Bynes de ce monde. C’est pas le Veuve Clicquot qui coule à flot, les nuits endiablées passées au Château Marmont ou le manque d’amour pendant l’enfance… Nope. C’est les joggings. Ces infâmes survêtements mous diaboliques qui riment avec gymnase et ballon-chasseur. T’as tout compris Karlou.
Sérieusement, cette citation-là est ridicule. Comme si le gars connaissait personnellement toutes les personnes ayant un jour eu le malheur de se magasiner des sweatpants. « Ouan, tous ces gens-là perdent le contrôle de leur vie. I can feel it. » C’est du gros n’importe quoi pour provoquer. Avec du recul, je constate que plusieurs fashionistas/fashionistos ont une opinion similaire. C’est un fait, les détracteurs du mou sont nombreux. Ce qu’ils déplorent : une silhouette peu avantageuse et un manque de classe majeur.
Sauf que ledit vêtement a évolué. Je parle pas des jogs avec le nom de l’équipe sportive de ton université ou des survêtements couleurs pastel du Garage.
Si on se donne la peine de chercher un peu, on trouve de plus en plus de sweatpants stylés et ajustés qui te feront surtout pas ressembler à un sans-abri, ou à une adolescente en peine d’amour. Faux-cuir, imprimés boho, motifs floraux, les possibilités sont nombreuses.
Le jogging Cat-Women
Le jogging bohémien
Le jogging corpo/cinq à sept
Le jogging « Aladdin sous les étoiles »
Le jogging « J’ai le fond de culotte à terre, mais c’est une illusion »
Le jogging capri
Le jogging « dans un jardin »
Je veux dire, même Cara Delevingne pis Rihanna en portent
Attention attention, même si les sweatpants bien portés et bien assortis rehaussent parfois un look en donnant une touche edgy, certaines utilisations peuvent être désastreuses. Gardez en tête que l’idée est d’avantager votre silhouette. Parce qu’une image vaut mille mots, voici quelques starlettes à ne pas imiter sous aucun prétexte.
Stars, they’re just like us.
pascal
Alexe Raymond, réviseure, raymond.alexe@gmail.com