Mon cœur me dit de foncer. Ma tête me dit de laisser aller.
La peur me retient. Le désir me tient en haleine.
Il me faut du courage pour inviter quelqu’un à une date. Cela fait déjà un moment que j’y réfléchis.
C’est quoi, le pire qui peut m’arriver? Il me dira non. Et comme tous les autres qui se sont fait rejeter avant moi, je crois que je devrais survivre.
Je ne suis pas une experte en la matière. Je trouve cela intimidant de l’aborder pour une date, surtout parce que je suis hyper gênée.
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OK mais les filles, faut qu’on parle sérieusement! On monte dans les échelles. On demande l’égalité salariale.
On demande d’être jugées par nos compétences et nos qualités, et non par la longueur de notre jupe ou la taille du bonnet de notre soutien-gorge.
Il me semble qu’on progresse bien.
Mais on attend toujours que notre crush nous invite à sortir. À ma connaissance, rares sont les filles qui osent faire les premiers pas.
Depuis quand sommes-nous le genre de femme qui s’assoit et qui attend patiemment que ce que l’on veut vienne à nous? Depuis quand sommes-nous le genre de femme qui se met en retrait et regarde la vie passer sans nous?
Depuis quand sommes-nous le genre de femme à laisser les hommes faire les choses à notre place?
Il y a trop de filles qui hésitent à demander à un gars pour une date ou simplement leur dire qu’elles sont intéressées. C’est décevant pour les deux, car je ne suis pas mal convaincue que les gars aimeraient que les filles s’essaient aussi. Parce que c’est aux gars de sortir de leur zone de confort pour nous inviter au resto. Ce sont eux aussi qui doivent payer la première facture au restaurant. C’est aussi aux gars de mettre un genou à terre et de demander la main de leur douce. Bref, ce sont les gars qui mènent, parce que c’est tellement plus romantique comme ça, pas vrai? Ou est-ce les gars qui mènent parce qu’ils ne veulent pas se faire « dominer » dès le début?
Mon hypothèse est que je pense qu’on a peur de se faire voir comme trop dominante, trop « chasseuse », pas assez mystérieuse, et on ne veut surtout pas qu’il sache qu’on tripe solide!
Mais si on commençait à demander aux gars de sortir, ça deviendrait une chose normale à faire, et ce peu importe le sexe. En plus, toutes les craintes à savoir « qui dois faire les premiers pas » s’effaceraient.
En d’autres termes, si on commence dès maintenant à faire les premiers pas, ça va ouvrir les voies pour les générations futures de femmes de le faire aussi. Puis, on va se sentir bien d’avoir des couilles, pour une fois!
Le courage veut dire d’avoir peur et d’aller de l’avant, de toute façon.
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