Il y a de ces gens qui font intrusion dans notre vie et en ressortent pas longtemps après, sans qu’on puisse pour autant s’en débarrasser pour de bon parce que, bien qu’on les ait foutu dehors, leur présence virtuelle reste imposante, voire étouffante.
Je parle ici des « likeurs » obsessifs et des « commentateurs » abusifs. Ceux à qui t’as dit ciao, bye, ou pire encore, qui t’ont « flushé », mais qui refusent de disparaître complètement. Et donc toi, tu continues de vivre ta vie tout bonnement, tu publies des photos de tes vacances, un petit statut Facebook par-ci par-là et, immanquablement, tu reçois des notifications t’indiquant : votre ex, ce sale égoïste incapable de faire des compromis, a récemment aimé votre photo, il a réagi à votre publication, etc., etc.
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Ma question est POURQUOI? Parce que, vois-tu, je doute que tu trippes sur mon latte du samedi matin sur Instagram au point où ton pouce te démange, voire te brûle et que tu ne puisses te retenir un « double tap » pour me signifier ton appréciation, toi qui ne t’es jamais donné la peine de me faire un café le matin.
Certains vont même utiliser la manœuvre « je like tout pour me faire pardonner » ou « je commente les shits de ses meilleures amies pour qu’elles plaident ensuite en ma faveur ». Inutile de te dire que tu aurais de meilleures chances avec un classique bouquet de fleurs ou bien, tiens, une idée folle qui me passe par la tête : DE VÉRITABLES EXCUSES, en vrai pis toute.
Je terminerai en disant ceci : dans la vie, il faut savoir quand s’arrêter de « liker ».
P.S. : Le prochain qui m’écrit sur Facebook après un long silence radio et qui commence par : « j’espère que tu vas bien », je l’étampe sur son clavier. Dude, t’es pas le prince d’Abou Dabi, c’est sûr que je vais bien, t’es parti !
P.P.S. : Ma fête est dans un mois, y aurait-il moyen pour vous, très chers ex, anciennes fréquentations et fuck boys de vous abstenir de ces mielleux vœux d’anniversaire? C’est qu’ils me laissent tous un goût amer.
Sincèrement,
Élodie
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