Quand je sors mes vidanges un peu trop à l’avance. J’ai toujours cette drôle d’impression qu’un de mes voisins me dévisage à travers sa fenêtre.
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Quand je rentre chez Aldo et que je n’achète rien. Chère vendeuse, tu as gagné. J’me sens mal.
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Quand je prends les sacs de plastique à l’épicerie. En plus, je les jette tous ensuite, car j’en ai trop accumulé. Genre que si y’a une pénurie de sacs de plastique, je pourrais refournir tous les IGA de ce monde ainsi que tous les propriétaires de chiens.
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Quand y’a des ‘eunes qui attendent au piéton et qu’ils partent soudainement tous à rire. On rit tu d’moi là?!
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Quand j’ai un gros bouton dans le visage. T’sais que c’est le moment idéal pour me dire que j’ai des cils à couper le souffle ou un rouge à lèvres top notch…parce que j’le vois, ton regard qui dévie subtilement vers cette bosse que j’ai tenté de cacher avec 5 couches de fond de teint.
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Quand je redemande du pain au restaurant. Ça fait genre : j’ai pas mangé depuis 4 jours, j’attendais ce moment depuis toujours. À noter que le seul endroit où je me sens pas coupable de faire ça, c’est chez Pacini.
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Quand je demande mon reste de pâtes au Pacini pour emporter. Cette lueur de jugement dans les yeux du serveur. Ok, c’est une joke. Je ne prends jamais mon reste pour emporter. Sauf pour le donner aux itinérants.
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Quand je paie mon passage d’autobus en 25 sous. Bon, c’est arrivé UNE fois, mais c’t’assez pour pu jamais que ça arrive. Parce que 12 x 25 sous dans la tirelire du bus, c’est un tantinet long pour la file qui attend dehors à -20.
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Quand j’ai prononcé «schedule» pour la première fois dans un exposé oral au cégep. Chédule.
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Quand je retourne mes livres à la bibliothèque avec un mois de retard…au moins je m’excuse pis je paye ma dette comme une bonne citoyenne.
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Quand je paie UN item au Dollarama avec ma carte de débit. Même si c’est pour un paquet de Skittles, c’est impardonnable.