Tu vas à l’épicerie.
Tu suis ta petite liste.
Tout te semble bien simple jusqu’ici.
Mais encore…
Je ne suis pas la seule à qui cela arrive, enfin j’espère…
Chaque fois que tu arrives pour cocher un item dans ta liste, dilemme!
3 minutes passent.
Tu as examiné le sans-gras, le produit à grains entiers, le multigrain, celui avec oméga-3 ajoutés, celui avec le logo « choix santé », la « nouvelle formule améliorée sans sucre » (même s’il n’y a jamais eu de sucre dans la moutarde, par exemple), la « nouvelle formule sans gras » (même sur le pot de cornichons… Qui a déjà mangé un cornichon gras ? Well…).
Beaucoup trop de choix.
Beaucoup trop de temps perdu à me geler dans un supermarché trop climatisé !
Cet article n’est pas pour expliquer comment décortiquer les hiéroglyphes inscrits sur les étiquettes de ce que l’on se procure à l’épicerie, mais une autre partie de mon cheminement.
À un certain moment dans ma vie, j’ai commencé à réaliser que tout cela n’avait absolument rien de naturel. Si un aliment était sain et à l’état brut, il était impossible d’avoir autant de variables.
Me semble que « nouvelle formule améliorée sans gras », vite de même, ça me semblait honnête… Mais en quoi est-ce que c’est mieux pour moi? Et pourquoi, au bout de la ligne?
Bien qu’à l’époque je n’en avais encore aucune idée, tranquillement je me transformais en AlexSuperGrano – pas trop gossante – qui est en extase devant un produit dont la liste d’ingrédients se limite à 1 à 5 mots. Dès que je commence à lire trop de termes me rappelant le tableau périodique des éléments, je fous le camp!
Of course, il est préférable d’avoir le moins de mots weird possible dans les ingrédients des produits que nous consommons chaque jour, mais aujourd’hui, ce n’est pas le point.
Pour débuter, parlons gras.
Le gras ? Fuckyeah.
Il est temps de basher un peu sur les mégas entreprises qui ont démonisé le gras, qui ont fait la promotion du sans-gras alors que la quantité de sucre dans les produits ne faisait que monter…
Résultat? On a de plus en plus coupé le gras, et bizarrement le taux d’obésité a suivi la vague en augmentant!
«Manger gras rend gras» cela sonne évident, logique et simple.
Erreur.
Mais encore, qu’il n’en aille pas une (ou un) qui est parti(e) se chercher un sac de chips « in between » …
Je privilégie autant les gras mono-insaturés, polyinsaturés et même saturés. Toutefois, du fait que le sujet est délicat et pourrait soulever des passions
de nombreuses nutritionnistes (probablement infectées du virus « SablusVaginus » ) qui défendraient corps et âme le Guide alimentaire canadien, je m’en tiendrai pour cet article qu’à cette intro au sujet, ainsi qu’à mon « coup de cœur ».
Toute ma vie, je me suis interdit de manger gras.
J’étais du genre crazy avec l’alimentation : manger mes cannes de thon sec, me limiter au blanc d’oeuf et éviter le jaune, jurer sur le low-fat, etc. Pourtant, je n’ai jamais eu de résultats considérables, même avec du sport une à deux fois par jour (training, jogging, roller, etc.) et dès que j’en avais, c’était repris avec un cheat day. Étais-je condamnée à vraiment manger cette bouffe fade-plate-sèche et ennuyante toute ma vie ? À être dépressive, à compter mes calories et à enrager à en vouloir sauter à la gorge des « minces naturelles » qui mangent n’importe quoi sans que leur snack reste accroché à leur silhouette?
Aujourd’hui, thank God, depuis que le gras a été réinséré dans mon alimentation, j’affine ma taille constamment. Depuis, mon alimentation n’a jamais été aussi excitante et ce terme est pauvre pour décrire toute la joie que je ressens à l’idée de me préparer dequoi à cuisiner !
Un des piliers de mon alimentation vegan et un must dans presque toutes mes petites recettes easy-going est l’huile de noix de coco vierge et pressée à froid. Il est très important de souligner le « vierge et pressée à froid », car c’est avec ça que vous allez tirer l’ensemble des bénéfices et qui sait, allez réussir à passer en dessous de la barre du poids où vous stagnez depuis très longtemps ! Pour certains, le petit goût peut sembler inapproprié pour la cuisson de quelques aliments, mais on s’y habitue rapidement et je ne m’en passerais plus. Il est à noter que la composition de cette huile est solide et qu’elle commence à se liquéfier lorsqu’il fait environ 23 degrés. L’hiver, elle est solide comme du beurre au frigo, l’été elle est particulièrement liquide, mais le changement de composition n’affecte aucunement la qualité de celle-ci!
Voici quelques highlights
1) L’huile de coco ne s’emmagasine pas, elle est utilisée par le corps rapidement comme énergie augmentant ainsi votre métabolisme. Plus votre métabolisme est rapide, plus il brûle de l’énergie;
2) Le gras en général apporte rapidement une sensation de satiété, vous empêchant de manger des portions plus grandes que nécessaire pour votre corps;
3) Le gras inclus dans la digestion ralentit celle-ci, offrant ainsi au corps de l’énergie sur une base plus longue et constante, empêchant les fluctuations d’énergie qui fatiguent, donnent des envies de sucres que votre corps emmagasine.
Sur ce, je vous conseille d’inclure un minimum d’une cuillère à thé par jour quelque part (dans un smoothie, pour la cuisson, dans un dessert, dans une sauce…) et revenez me dire dans un mois comment vos jeans sont plus confortables…
Mini-recette express
Étant une fan de popcorn, j’aime bien parfois me faire un bol que j’assaisonne maison!
Pour débuter, mettre 1 à 2 cuillères à table d’huile de coco dans un petit bol au four à micro-ondes pour la faire fondre.
Rajouter dedans, soit un mélange d’épices (BBQ, Piri-Piri, peu importe), soit du sel et des fines herbes (style Herbamare).
Mélanger le tout, verser sur le maïs éclaté et mélanger à nouveau.
Enjoy !
alexa
Alexe Raymond, réviseure, raymond.alexe@gmail.com