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C’est le printemps. La saison s’amorce avec le retour des couleurs pastel, des publications sur le jardinage et des populaires petites fermes d’animaux de Pâques.
La vedette de l’heure est partout : non seulement chez les chocolatiers, mais aussi en abondance dans les animaleries. Avec ses longues oreilles et son joli petit nez, le lapin est sans contredit un favori des enfants. Et quoi de mieux pour célébrer qu’un vrai lapin de Pâques ?
Évidemment, les parents, sur un coup de tête, souhaitent simplement faire plaisir à leurs enfants. Après tout, un lapin, c’est si petit et mignon ! Et puisqu’il est facile à se procurer, on ne se doute pas des nombreux soins que nécessite le petit animal.
On ne sait pas qu’il doit être stérilisé, non seulement pour sa santé, mais aussi pour éviter l’apparition de comportements indésirables. Qu’on peut être allergique sans le savoir, à son poil, mais aussi à son aliment principal : le foin. Qu’il est de nature une proie fragile et qu’il n’aime pas particulièrement être pris en hauteur dans nos bras. Qu’il a besoin de liberté hors de sa cage pour être heureux.
C’est alors malheureusement, et bien trop souvent, que celui-ci se retrouve abandonné quelques semaines, voire quelques mois après la fête printanière, faute de temps, de connaissances et surtout faute de sensibilisation à l’achat.
Et pourtant, le lapin domestique est un formidable compagnon qui mérite beaucoup plus de considération. Il ne faut pas se leurrer, il n’offrira pas la même interaction qu’un chien ou un chat. Par contre, en apprenant à connaître son langage, ses subtilités, vous vous laisserez charmer par sa douceur et son esprit joueur.
À Pâques, évitez les achats impulsifs. Tournez-vous vers l’adoption responsable.
Avant tout, il faut être pleinement conscient qu’avoir un lapin demande un engagement. Vivant en moyenne 8 à 10 ans, ce petit être délicat aura besoin notamment d’un espace assez grand pour gambader ainsi que d’une quantité abondante de légumes frais et de foin à grignoter. Avec un peu d’apprentissage et de précautions de votre part, il pourra même vivre et jouer librement dans la maison.
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La stérilisation est LE mot important à retenir ! Non seulement elle facilite la propreté en litière, mais elle estompe grandement les problèmes de comportement plus désagréables dus aux hormones, comme le fait de gruger ou de faire des mauvais coups.
Encore mieux, opter pour un lapin déjà stérilisé vous sauvera des frais chez le vétérinaire, mais aussi de petites surprises, car il n’est pas rare que les femelles en animalerie ou sur les sites de revente soient gestantes. D’autant plus que la stérilisation élimine aussi la possibilité de cancer de l’utérus, qui est assez fréquent chez les lapines plus âgées.
En bref, n’encouragez pas la reproduction et privilégiez plutôt un organisme tel que le refuge ALSA (Adoption Lapins Sans Abri) . Grande référence au Québec, ALSA veille à donner une seconde chance aux lapins abandonnés, entre autres via la sensibilisation et l’éducation à propos des réels besoins des lapins.
ALSA prend également en charge de nombreux lapins mal en point ou en danger d’euthanasie, assumant tous les coûts d’hébergement, de chirurgie et de soins. Chaque petit pensionnaire est stérilisé et ensuite placé en adoption afin d’être jumelé à une famille consciencieuse. ASLA vous accompagne avec expertise dans la sélection de votre compagnon, selon sa personnalité et ses besoins.
Et si vous êtes intéressé à vivre une expérience unique avant de vous engager à long terme, ALSA offre aussi la possibilité de devenir famille d’accueil temporaire, question de faire un bon geste tout en apprivoisant la cohabitation avec un lapin. Tout ce que vous risquez, c’est de découvrir un petit animal adorable, coquin et intelligent. Et qui sait, peut-être un ami pour la vie !
Tranche de vie
J’ai personnellement eu la chance d’avoir un lapin nain à mes côtés pendant 14 belles et longues années. Un petit rescapé qui m’est arrivé par surprise à l’adolescence. Il m’a accompagnée dans mes études, dans mes déménagements, au travers de mes joies et de mes peines, et ce, jusqu’à l’aube de mes 30 ans. Il était une véritable petite boule d’amour, toujours prêt à donner un bisou sur le bout du nez. Ses petites moustaches chatouillantes me manquent beaucoup. Je l’ai aimé énormément, mon petit Léo.
Source: Anne Lachance
Pour en savoir plus sur le refuge Adoption Lapins Sans Abri
Facebook : @RefugeALSA
Site web : http://www.refugealsa.com/
par Anne Lachance