Le développement est probablement l’un des plus grands soucis de l’humain. Dès notre plus jeune âge, on s’y attarde. Les parents questionnent nos apprentissages, notre encadrement, nos habitudes, nos tendances. Est-ce que mon enfant est normal? Est-ce que son développement est optimal? Est-ce que je pourrais faire mieux? Y a-t-il vraiment un développement cible? Une finalité à tout ça?
Entre les spécialistes, la télé, les Internets et l’école, on se perd un peu. Les ressources abondent, mais qui croire, et surtout, lesquelles choisir. Et si le plein air et la vie en communauté étaient des clés au développement de la jeunesse, et même de celle des plus vieux? Très jeune, nous avons la chance d’être mis en contact avec notre environnement physique et social, d’explorer différents horizons et d’entretenir des relations avec différentes personnes. Au contact de la nature, la stimulation que nous ressentons est à son comble; tous nos sens sont engagés, et lorsque nous nous y attardons, nous ne pouvons que prendre conscience des apprentissages. Mais comment exposer nos enfants et nous-mêmes à de tels moments, alors qu’au quotidien, il devient bien difficile de « prendre le temps »? Comment s’exposer au grand air, aux sons de la nature, aux vues de la nature, alors que nos obligations sont composées d’écrans, d’évaluations, de stress et de pression?
En tant qu’adulte, nous nous devons de nous l’offrir à nous-mêmes, ce petit temps pour s’arrêter et aller chercher stimulation et motivation dans l’environnement. Il nous revient aussi de favoriser l’apparition et le maintien de tels moments dans la vie des jeunes. Comment les amener à être en plein et réel contact avec la nature, mais aussi avec les autres? Les autres de son âge, mais aussi des plus vieux; des figures d’autorité, des amis, des confidents, des gens avec qui il se sentira en compétition, au contact de qui l’enfant saura se dépasser, se réaliser, et ce, sans même s’en apercevoir.
Apprendre et se développer n’a pas à être fait que dans les institutions formelles d’éducation. Les institutions informelles ont leur place dans le développement émotionnel, moteur et cognitif d’un jeune, et de tous.
Un milieu informel, que je souhaite avoir la chance d’offrir à mes enfants le temps venu… les camps de vacances. Connus pour être des camps où les jeunes se font des souvenirs pour toujours, les camps de vacances proposent des programmes variés, dans différentes régions et destinés à différentes clientèles. Des camps sportifs, des camps de plein air, des camps de théâtre… Il y en a pour tous les goûts, pour tous les âges! Mais on peut assurément dire qu’ils ont tous une chose en commun : les camps de vacances font grandir, font évoluer. Ils donnent des souvenirs pour la vie, des moments en communauté où l’on apprend la coopération, l’esprit d’équipe, l’esprit sportif, le dépassement de soi, l’accomplissement de soi. Au camp, chaque petite victoire est célébrée et chaque obstacle a ses défenses. En équipe, tout le monde se serre les coudes et prête main-forte à la réussite. Au camp, la vie en nature est au cœur de l’expérience, et peu importe la spécialité de l’endroit, le jeune passera assurément bien du temps en plein air, à respirer l’air frais, mais surtout, à tomber en amour avec celui-ci.
Parce que pour se développer en tant qu’humain, c’est d’être mis en contact avec d’autres humains et avec notre environnement dont nous avons besoin.
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