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On dit qu’il y a plusieurs phases du deuil, cinq pour être exacte. La perte d’une personne qu’on aime nous affecte profondément et de manière différente, mais nous devons tous passer par ces cinq phases.
Tout d’abord, il y a le déni. C’est la phase où l’on rejette la réalité, où l’on ne peut pas concevoir que la personne soit partie. C’est refuser la situation, tout simplement.
Vient ensuite l’étape de la colère. C’est un sentiment d’injustice et de trahison. On a l’impression d’en vouloir au monde entier et à soi-même.
Parfois sans même s’en rendre compte, la personne endeuillée entrera dans la phase de la négociation. Elle se demande si en faisant telle ou telle chose, la personne perdue pourrait revenir, mais malheureusement, ce n’est pas comme ça que la vie fonctionne…
L’étape de la dépression est la plus difficile et généralement la plus longue. Un sentiment de vide, de mal-être, l’impression que le bonheur ne peut plus être possible… C’est tristement normal de vivre cette phase mais c’est aussi normal de demander de l’aide si la souffrance est trop grande et lourde à porter. Chaque personne vit la perte d’un être cher différemment. Certaines personnes ont besoin d’être entourées alors que d’autres préfèrent s’isoler.
Évidemment, l’ordre et la durée de ces quatre étapes varient d’une personne à l’autre.
La toute dernière phase est l’acceptation. C’est lorsque, enfin, la personne se permet d’être heureuse sans culpabiliser suite à la perte d’un être cher. Cela peut être d’avoir de nouveaux projets et potentiellement, de laisser entrer de nouvelles personnes dans sa vie.
Perdre quelqu’un n’est jamais facile. Que ce soit une rupture, une décision commune ou un décès, on reste avec un trou dans la poitrine. On pleure, on crie, on a l’impression de suffoquer et de manquer d’air. On respire un grand coup, puis ça recommence, ce tourbillon d’émotions si difficile à gérer.
Il faut arrêter de vouloir le gérer justement et vivre sa peine sinon, elle finira par nous engloutir. L’être humain n’est pas qu’un trou noir dans le cœur. Il est composé de beaux souvenirs pour lesquels il a de la gratitude. C’est à ça qu’il faut se raccrocher. Aux bons moments, aux fous rires, aux soirées arrosées, aux soupers improvisés…
C’est normal de ne pas avoir envie d’entendre le cliché «le temps arrange les choses». C’est normal de vouloir se cacher sous une montagne de couvertures en mangeant de la crème glacée à la cuillère directement dans le pot. C’est normal d’avoir envie de se faire jouer dans les cheveux pour essayer de se calmer.
Mais surtout, c’est normal de demander de l’aide.
À un ami ou à un professionnel.
Il ne faut pas être gêné de demander de l’aide. Jamais.
Parfois, on a simplement besoin d’être guidé pour réussir à faire la paix avec soi-même.
Rappelle-toi que tu as le droit d’avoir de la peine, mais tu as aussi le droit de bien aller. Parce que toi, t’es encore là.