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Le 12 août, j’achète un livre québécois (ou 5!)

Plonger tête première dans un roman dont on ignore complètement l’histoire en se faisant simplement dire « tu vas l’aimer, c’est certain », c’est ce que j’ai fait une bonne partie de mon adolescence, lorsque mes parents ont décidé de m’initier à la littérature québécoise. Le 12 août prochain, c’est la journée « J’achète un livre québécois ». Pour vous aider à plonger tête première dans cet univers, je vous fais découvrir 5 de mes romans québécois coups de cœur. Ces 5 livres, remplis de personnages colorés et attachants, sont écrits par des femmes, des romancières aux styles divers et ayant une vision unique de la vie. Ils sauront vous faire oublier vos soucis le temps de quelques centaines de pages.

1. Rafaële Germain – Soutien-gorge rose et veston noir

Roman léger que j’ai découvert à l’âge de 14 ans, Soutien-gorge rose et veston noir est sans doute le roman qui a fait connaître Rafaële Germain en tant qu’auteure. À lire à la plage avec un verre de sangria à la main, ce livre raconte l’histoire de 3 amis trentenaires qui ont fait le pacte de rester indéfiniment célibataires. Mais qui peut bien renoncer à l’amour toute sa vie? Certainement pas Chloé qui décide de briser le pacte et de chercher le grand amour. Que vous soyez célibataire ou en couple, ce livre vous fera assurément sourire.

2. Dominique Demers – Marie-Tempête

Vous avez peut-être connu Dominique Demers lorsque vous étiez jeune, grâce à la série Mademoiselle C. Positive dans l’âme, Dominique Demers vous fait croire à une fin heureuse. Moi, c’est le roman Marie-Tempête qui me l’a fait connaître. Je me suis incroyablement attachée à la jeune Marie-Lune, adolescente qui doit traverser les tempêtes que la vie sème sur son chemin. Dominique Demers est capable, même dans les pires drames, de nous montrer que la vie cache toujours un brin de fantaisie et d’espoir.

3. Marie Laberge – Annabelle

Il faut une certaine maturité dans l’âme pour pouvoir apprécier les œuvres de Marie Laberge. Aussi dramaturge, l’auteure explore la relation mère-fille dans la majorité de ses romans. Dans le roman Annabelle, la jeune Annabelle, pianiste prodige tout juste âgée de 13 ans, arrête soudainement le piano. Après le récent divorce de ses parents, l’adolescente a l’impression que le monde ne tourne plus rond sans musique. Le roman nous montre qu’à 13 ans, la vie semble parfois balancer dans les extrêmes.

4. Maryse Dubuc et Marc Delafontaine – Les Nombrils : Duel de belles

Je triche un peu ici, car ces livres sont écrits par un homme et une femme, mais c’est Maryse Dubuc qui s’occupe principalement du scénario. Les Nombrils, loin d’être des BD que pour filles, parlent de notre culture d’aujourd’hui en abordant sans jugement et avec humour des sujets tabous tels que le suicide, la drogue et l’homosexualité. Ce qui est merveilleux avec cette BD, c’est que les tomes se suivent et créent ainsi une longue histoire. La BD numéro 4, Duel de belles, reste décidément mon coup de cœur!

5. Anaïs Barbeau-Lavalette – La femme qui fuit

Jeune adulte, j’ai découvert Anaïs Barbeau-Lavalette. Je ne suis pas fanatique d’histoire. C’était sans doute l’une des matières que j’appréciais le moins à l’école. J’ai toujours davantage appris sur l’histoire du Québec et du Canada à travers des romans dont le récit se déroule à des époques passées. La femme qui fuit nous fait revivre l’époque du Refus global et nous fait découvrir une révolution vécue de l’intérieur par l’intermédiaire de Suzanne, la grand-mère de l’auteure qu’on apprend à aimer.

Parce que nos écrivain.e.s font notre fierté et parce qu’encourager les gens d’ici fait du bien, je vous invite le 12 août, et tous les autres jours de l’année, à acheter un livre québécois. Profitez du restant de l’été pour lire encore et toujours!

Crédit photos : Marie-Andrée Labonté-Dupuis

Crédit photo de couverture

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