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J’ai écrit sur Google : « définition amour » et voilà ce que ça m’a donné :
Êtes vous moins perdus?
… Non?
Moi aussi.
Je pense que j’ai redéfini 3-4 fois ma conception de l’amour. Du plus loin que je me souvienne, presque tout le monde à sa propre définition de l’amour. Se marier, avoir des enfants, rester ensemble toute sa vie, the one, la personne parfaite, la personne de nos rêves, le coup de foudre, l’âme sœur, etc. Pis, il y en a qui y croit ; d’autres qui n’y croient pas.
Ma relation avec l’amour a toujours été ambiguë. Entre cynisme et fantôme de mes rêves, j’ai toujours souhaité trouver « la personne ». Ça serait l’amour de ma vie, je ne savais pas quand, mais je croyais que cette relation serait la plus forte, la meilleure et persistera jusqu’à la fin de mes jours . Mon amour idéal était que chacun se préoccupe du bonheur de l’autre pour que les deux personnes soient équitablement comblées.
Le conte de fées s’est éclipsé lorsque j’ai eu mes premières relations intimes. On est dans une société où l’on prime les libertés individuelles et la réussite de soi. Donc, notre bonheur est notre priorité. Est-ce que c’est mal? Non. C’est seulement que dans une relation ou une des deux personnes travaille à son bonheur et l’autre travaille exclusivement au bonheur de l’autre, ça crée un débalancement.
Après un certain temps à me faire reprocher que je demandais trop, je me suis faite à l’idée. Ma relation parfaite pis l’amour avec un grand A, dans ma conception propre, n’existaient pas. J’ai commencé à faire comme tout le monde. J’ai essayé de moins donner et m’occuper plus de moi.
Pendant un certain temps, j’ai flirté avec l’idée du pluriamour. Et si je n’étais pas capable de trouver une seule personne qui comblait mes besoins? Se passer l’amour à plusieurs mains. Chacun pourrait en prendre soin et en profiter dans sa façon d’être. Le concept était attirant.
Pis, sans crier gare, l’amour, lui que je cherchais, s’est pointé le bout du nez. Mon cœur était comme en bateau, chavirant entre mal de cœur et sensation de bien-être intense. Tsé, quand tu sais. Lui qui fit, pas trop, pas « pas assez », juste parfait pour tes besoins.
Deux personnes qui se rencontrent exactement aux bons moments de leurs vies pour que ça fit ensemble. 1 an avant ou après, ça n’aurait pas marché et l’on serait passé à un autre appel. Le moment où la liberté émotionnelle, la personnalité et le chemin de nos vies s’entrelacent parfaitement.
Finalement, s’il n’y avait pas qu’une seule personne dans ta vie qui était faite pour toi? Et si tu pouvais les rencontrer seulement dans les bonnes circonstances? Au moment dans ta vie ou tes choix t’on amené.e.s?
Parfois, je parle avec des ami.e.s. Ils veulent être en couple, rencontrer quelqu’un avec qui ça fit pour être en couple. Mais leurs conceptions du couple et de la relation sont restreintes. « Si ça commence comme ça, ça ne peut pas marcher pour du sérieux. »
Mais… pourquoi?
On a des conceptions de l’amour qui nous empêchent de vivre des expériences. Si l’on cherche toujours the one, la personne de nos rêves ou encore le coup de foudre. Et si l’amour, des fois, te rentait dedans aussi fort qu’un autobus? Si, parfois, l’amour se construisait comme une maison en bloc lego de 10 étages. Finalement, si c’était toujours (souvent) différent?
Peut-être qu’arrêter de se restreindre sur des idées préconçues nous aiderait à mieux en profiter, à moins regretter. Au fond, ce n’est pas important que ce soit un coup de foudre, que ça se finisse mal ou que ce soit la personne de tes rêves. C’est qu’à ce moment précis, deux personnes étaient biens et heureux ensembles.
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