Début septembre 2015, par une belle journée d’automne ensoleillée, une jeune québécoise et son père espiègle quittèrent leur pays natal à la quête des richesses d’un ancien empire. Il s’agit d’une aventure qui s’avérera être une découverte perpétuelle de beautés et de splendeurs. Parmi les lieux qui marquèrent leurs mémoires durant leur itinéraire chargé (Rome – Séville – Florence – Pise – Cinque Terre – Venise – Sardaigne), certains ressortirent du lot. Voici leurs coups de cœur à l’italienne.
Villa d’Este-Tivoli | © Marilyne Gilbert
Leur voyage débuta dans la capitale italienne. Pendant trois jours, ils ont parcouru les chemins pavés d’Histoire que Rome avait à leur offrir. Ils ont effleuré les murs du Colisée là où jadis la foule se rassemblait afin de se divertir en écoutant le clash des épées des gladiateurs. Ils ont observé le toit de la chapelle Sixtine au point de se tordre le cou. Ils se sont assis dans les marches où Audrey Hepburn et Gregory Peck ont partagé une crème glacée dans le film Roman Holidays. Ils ne savaient plus où donner de la tête. Rome débordait d’attractions et de beauté.
Mais non loin de Rome, à environ 300 km à l’est de la ville, se trouvait aussi une magnifique cité du nom de Tivoli. Dans cette petite ville, il était possible de visiter des villas dont les jardins rendraient jaloux les rois de France siégeant à Versailles. Leur coup de cœur de la région ne fût donc pas la capitale, aussi magistrale et magnifique soit-elle, mais bien la Villa d’Este de Tivoli et ses centaines de fontaines qui méritaient amplement le détour.
Manarola – Cinque Terre | © Marilyne Gilbert
Après avoir visité des villes tout aussi belles et fascinantes les unes que les autres (Séville, Florence et Pise), nos protagonistes se sont dirigés vers les Cinque Terre, un ensemble de cinq localités côtières à couper le souffle. Ils ne pouvaient pas toutes les visiter par manque de temps et ont donc décidé de jeter l’ancre dans le village de Manarola. Ils n’ont pas été déçus. C’était tout simplement magnifique. D’un côté, ils pouvaient admirer des maisons multicolores se chevauchant les unes les autres alors que de l’autre côté, ils pouvaient voir les montagnes abritant les cultures de vignes du village. Puis, juste en face, ils avaient droit au plus beau décor de tous, le spectacle d’une mer dont les vagues dansantes dérangeaient la tranquillité paisible du bleu immaculé. Point positif, la mer y était tellement salée que lorsqu’on y plongeait il n’était même pas nécessaire de nager. La jeune Québécoise et son père n’avaient qu’à se laisser bercer par le courant et relaxer.
Venise | © Marilyne Gilbert
La ville de Venise est reconnue pour son unique façon de se tenir sur l’eau. Peu de villes peuvent se vanter du même exploit. Elle fascine depuis des siècles par les légendes romantiques et épiques qui entourent ses fondations et les nouveaux arrivants canadiens étaient, eux aussi, impatients de voir les lieux qui ont inspiré de tels récits. Ils ont été fascinés par les environs et honnêtement étonnés de ne pas être entourés de l’odeur nauséabonde dont tout le monde les avait prévenus. Tout le monde avait tort.
Venise | © Marilyne Gilbert
Outre leur odorat, tous leurs autres sens étaient aux aguets. La ville leur donnait une myriade de splendeurs à observer, mais leur faisait amèrement regretter de ne pas avoir un meilleur sens de l’orientation. Venise était un vrai labyrinthe. Certaines rues ne débouchaient que sur les canaux serpentant le sol de la ville. Une seule journée ne suffira pas pour faire le tour de cette mystérieuse ville et nos héros se promirent de revenir finir leur exploration une autre fois.
- Alghero et Bosa – Sardaigne
Alghero – Sardaigne | © Marilyne Gilbert
Durant la dernière partie de leur voyage, les deux aventuriers allèrent explorer l’île de Sardaigne. Ils atterrirent à Alghero où ils ont pu profiter de la plage et admirer le décor que leur offrait la marina. Il s’agissait d’un parfait moment de détente après un voyage chargé.
Bosa – Sardaigne | © Marilyne Gilbert
Par la suite, ils décidèrent de partir, encore une fois, vers une autre aventure. Ils prirent donc l’autobus, direction sud, et se dirigèrent vers la ville de Bosa. Le trajet en soi valait la peine d’être vécu. Pendant près de deux heures, ils longèrent les berges de la mer et plongèrent entre les montagnes. Au final, ils explorèrent Bosa et visitèrent le château logé tout au haut de la montagne. De là, ils virent la féroce rivière se semer un chemin et se jeter dans l’horizon.
Photo de couverture : Manarola | © Marilyne Gilbert