Émilie m’écrit tout bonnement : « Aglaé va voir ça… si jamais ça t’intéresse on pourrait la contacter et tu pourrais aller la rencontrer pour faire un billet ?»
Moi qui s’attend à rien «pentoute», je vais sur le site et BOOM. En 0.5 secondes j’étais mind blown.
Suite à quoi, j’ai répondu à Émilie : «HEU. OUI, METS-EN».
Cette semaine, je te présente, suite à ma rencontre avec Agathe Bodineau, un bijou (t’a pognes tu ? AH!) montréalais : LaLaYeah !
LaLaYeah c’est qui? C’est quoi?
C’est, tout d’abord, rien que tes petits yeux ont déjà vu. C’est de l’originalité à en revendre, de la qualité, du talent brut, une vision claire et précise, et SURTOUT une seule et MÊME personne qui gère le tout de A à Z.
LaLaYeah, c’est Agathe Bodineau.
Où, quand, comment, pourquoi?
Diplômée de l’Université Concordia en peinture et dessin, avec en poche une année d’étude à l’école des beaux arts de Montpellier, no shit Sherlock, Agathe a le sens de l’esthétisme et du détail développé à fond le caisson.
Joaillère complètement autodidacte (avoue c’est assez impressionnant) Agathe a d’abord commencé à se faire des bijoux pour son propre plaisir, mais surtout pour elle-même. Pour reprendre ses paroles : «Je gossais des affaires avec mes mains tout le temps, j’ai commencé à en faire pour moi comme passe-temps, et peu à peu les gens ont commencé à les voir et j’ai commencé à explorer d’autres matériaux et avant que je ne m’en rende compte j’avais une petite production qui était en train d’arriver!»
En plus d’être super talentueuse, est aussi «ben» drôle.
On veut tout savoir
Une des multiples raisons d’être en admiration devant le travail de la designer edgy, est son côté touche à tout. Ayant tout d’abord commencé avec le cuir, les cheveux et le crin de cheval ont suivi, pour ensuite se lancer dans le métal et les minéraux.
N’ayant aucune idée comment traiter de tels matériaux, Agathe a appris «su’l tas», comme on dit si mal, à coups d’essais/erreurs (technique qu’elle affectionne particulièrement). «Je n’ai peut-être pas passé par la façon de faire traditionnelle, je n’ai pas pris de cours, mais j’ai essayé. Tant que je réussis à faire ce que j’ai en tête. Les procédés ne sont peut-être pas ceux que les joaillers traditionnels vont prendre, mais pour moi ça fonctionne. C’est de cette façon que j’ai développé mes propres techniques et maintenant je sais pas mal comment ça marche».
Legit enough tsé!
Bad hair day
Sans compromis, Agathe aime faire les choses avant tout pour elle-même afin de se réaliser pleinement dans son travail. C’est d’ailleurs pour cette raison que lorsque je lui ai demandé comment les gens réagissaient face à ses pièces faites avec du crin de cheval, elle m’a mentionné qu’il n’y avait pas de zone grise. Les gens aiment ou n’aiment pas, mais ce n’est pas pour cette raison qu’elle modifiera son design.
You go girl!
*Le coup de coeur d’Émilie
Vers l’infini et plus loin encore
On a tous des rêves, et Agathe aussi figurez-vous donc! En terme de collaboration, notre talent brut (là je parle d’Agathe la gang) a eu un coup de coeur tout récent pour Barbara I Gongini. C’est sans surprise que les créations de la designer établie à Copenhague seraient un perfect fit pour LaLaYeah! Voyez par vous-même.
Pis ÇA …c’est mon coup de cœur!
Long story long, Agathe Bodineau a un futur flamboyant qui l’attend, c’est certain.
Tu peux retrouver ses créations et toutes les infos nécessaires ici, la stalker là, et poursuivre ta découverte ici.
Une fierté montréalaise qui se doit d’être vue et encouragée par tous!
Crédit photo pour l’image de coverture: Marie Sarah Métivier
Alexe Raymond, réviseure, raymond.alexe@gmail.com