Y’a pas juste aux VMAs de dimanche dernier que les bonnes gens étaient sur leur 31. Les organisateurs du Festival Mode et Design peuvent être fiers de leur coup et se donner une petite tape dans le dos. Avec une programmation dynamique et variée pour divertir les festivaliers toute la journée/soirée, on peut maintenant affirmer que le FMD est l’équivalent mode d’Osheaga. Grâce aux nombreuses performances artistiques lors des défilés (Danseurs, orchestres, mannequins funky qui intéragissent avec le public) l’évènement se distingue des autres du genre en assurant soir après soir un divertissement complet rempli de surprises.
Mes coups de coeur en rafale !
Les nombreuses boutiques pop-up qui permettent d’élargir nos horizons shopping. Je l’admets, mes connaissances en matière de boutiques locales étaient assez pauvres avant de me balader au FMD. J’en fréquentais quelques fois, aléatoirement, en privilégiant bien souvent mes valeurs sûres. Comme dans ce contexte l’espace est plus restreint, on comprend rapidement l’identité et le style de ces distributeurs/artisans locaux. Les gens étaient cools et enclins à discuter des collections offertes.
Gloire aux sacs à dos Woolfeel.
Les performances qui ponctuaient les défilés étaient hallucinantes. Fallait voir les deux ballerines en skinny jeans effectuer leur routine sur un podium pas très large (Pour voir l’extrait, c’est dans le bas de la page!) pour le défilé d’Alton Gray, Angelo Cadet est arrivé en voiture vintage dans la foule (pour vrai c’était le bordel, j’aurais pas voulu faire partie de la sécurité à ce moment-là) suivi par une fanfare de la Nouvelle-Orléans, les numéros de tango, de baladi, les projections psychédéliques… Mettons que l’enrobage était assez efficace.
Les mannequins avaient des émotions. Pour le défilé d’Antoine Laoun par exemple, chaque mannequin semblait s’être fait attribué un trait de personnalité caractéristique. Une blonde sportive qui jogg, un brun ténébreux qui flirte avec le public, un surfeur américain cool et relaxe… Même chose pour les mannequins du défilé de Target qui avaient troqué leurs visages de glace pour des airs casual et festifs. Disons qu’on se serait davantage cru à un party universitaire qu’à un défilé de mode.
Après trois journées passées dans la section VIP/réservée aux médias, j’en tire une savante conclusion. Tout comme dans une cafétéria d’école secondaire, les gens sont divisés en plusieurs groupes.
Les workaholic (Les intellos)
Ils sont là pour un blogue, un magazine ou une émission de radio. Ils prennent des photos, interview les gens, filment les défilés. Ils prennent des notes avec un calepin ou leur téléphone intelligent qu’ils gardent précieusement en tout temps pour commenter tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux.
Les socialites (Les populaires)
Ils sont clairement là pour avoir du bon temps. Ils regardent rarement ce qui se passe sur le podium, certains sont même complètement derrière, la vue bien obstruée, sirotant un verre de mousseux (dans une coupe de plastique), discutant avec leurs amis semi-célèbres. (I’m looking at you, Philippe Fehmiu)
Les mannequins (Les sportifs)
Ils sont tellement beaux que ça fait mal aux yeux. C’est très intimidant. À se demander si y’en a pas une coupe qui se sont sauvé du musée Grévin. Visage symétrique, taille fine comme une allumette/musclé comme Beckham, ils ne font que passer entre deux défilés. Ils se regroupent entre eux, bien à l’abri du commun des mortels.
J’ai aussi découvert cet objet spécial, précieux, divin que tout commerce devrait avoir pour ses clients.
Pour avoir un aperçu du FMD 2014 (et comprendre mon mystérieux titre) regarde donc ce vidéo qui résume assez bien mon expérience. No hate, toutes les vidéos/photos ont été prises avec mon humble iPhone. Pour voir l’ensemble des photos, tu peux aussi me suivre sur instragram ici, ou suivre LFC ici.
Quel est votre coup de coeur du FMD 2014 ? Stay #funky.
pascal