Il faut que je me confesse : j’adore le mois de décembre autant que je le déteste. Pourquoi? Parce que mon niveau de stress monte dangereusement durant cette période. L’année se termine bientôt, le temps des fêtes nous chatouille le bout des orteils et j’entrevois tout ce qu’il y a à accomplir avant de fermer le livre de 2017. Ça fait à peine une semaine que le mois est commencé et je vois une immense montagne de choses à faire s’accumuler devant moi! Suis-je la seule à angoisser?
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Il faut se l’avouer : le mois de décembre est assurément le plus chargé de l’année – ou, devrais-je dire, celui qu’on surcharge trop. Les partys de bureau et d’amis qui se multiplient (certains commencent même en novembre, faut le faire!), l’achat des cadeaux de Noël (sans oublier les 150 petits-cousins, nièces, beaux-frères, tantes, alouette), la préparation du menu des fêtes, la réservation du chalet ou du voyage pour les vacances, le magasinage des tenues pour chacune des occasions, la tournée des marchés de Noël, la décoration du sapin, la participation au concours illuminé du quartier ou de la ville… Vous commencez à la ressentir, vous aussi, la petite boule d’angoisse?
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Lorsque j’étais aux études, je n’avais pas le temps de penser à tout ça. Je me procurais mes cadeaux de Noël le 24 décembre. Aussi simple que ça : une journée intense, mais une seule. Maintenant que je suis bien enfoncée dans la routine, j’ai le temps d’accumuler des idées de choses à faire pour pimper mon mois de décembre. Et chaque année, je suis déçue, parce que je n’ai pas réussi à livrer. Dans les dernières années, je voulais faire moi-même mon calendrier de l’Avent : échec. Je voulais envoyer des cartes de souhaits à tous ceux que j’aime : pas fait. J’avais l’intention de cuisiner tartes, biscuits au pain d’épices, bûche de Noël, tourtières : pas eu le temps. Il fallait absolument que je visite le salon des métiers d’art : impossible. Ça en fait, des fails.
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Cette année, j’ai réfléchi à tout cet énervement que je déclenchais chez moi. Pourquoi me mettre des objectifs irréalisables, alors que je sais pertinemment que c’est beaucoup trop de poids sur mes épaules? J’ai donc décidé de laisser aller le mois et d’y aller une étape à la fois, sans pression. En laissant se présenter mes envies au gré du temps. Je voulais un calendrier de l’Avent : je l’ai acheté à la chocolaterie du coin (j’encourage une entreprise locale par le fait même). Je me suis assise un après-midi pour réfléchir à ce que j’aimerais offrir pour Noël à mes proches, sans me sentir coupable si je n’en fais pas à tout le monde. J’avais envie de décorer : j’ai sorti mon mini sapin qui tourne et je l’ai installé sur ma bibliothèque. On verra pour la suite. Et je vais continuer ainsi jusqu’à la fin de l’année.
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Ce n’est pas facile de lâcher prise, mais c’est la bonne chose à faire. Oui, c’est important de penser aux autres, mais il ne faut pas oublier de penser aussi à soi. #selfcare J’ai d’ailleurs découvert un petit bijou qu’Audrée, du blogue Ellem.ca, a lancé au début du mois : un calendrier de l’Avent un peu différent. Il suffit de le télécharger et, à chaque jour, on découvre une activité axée sur la simplicité et la détente (ex : Boire un chocolat chaud extra guimauves, dresser la liste de ce qui nous rend heureux pendant le temps des Fêtes, regarder un vieil album photos, etc.). De quoi garder le cap jusqu’en 2018.
Et toi, tu t’y prends comment pour survivre au mois de décembre?
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