Dernièrement, je me suis demandé quels métiers j’aurais aimé faire au cours de ma vie. Depuis mon arrivée à l’université, il y a de cela quatre ans bien comptés, j’ai essayé bien des programmes sans jamais en trouver un seul qui m’intéressait suffisamment pour le poursuivre.
Université, DEP, Trois-Rivières, Québec, session off.
J’ai dû voir deux orienteurs, sans réel résultat… Semblerait que quand tu le sais pas, tu le sais pas sur un temps!
La seule chose qui ressortait, c’était que j’avais DONC BEN beaucoup d’intérêts différents.
Eh oui, à 22 ans, il est possible de stresser à propos de ce genre de chose et même de commencer à se trouver vieille pour ne pas savoir. (Et pourtant!)
Donc, pour en revenir à ma liste, elle donnait un résultat quelque peu éclectique, mais intéressant. Je vous la partage juste ici :
- Prof de yoga
- Coiffeuse
- Infirmière
- Chroniqueuse pour un magazine (pour le glam, les voyages et tous les événements auxquels je pourrais assister)
- Enseignante au cégep ou à l’université
- Travailleuse sociale
- Psychologue
Croyez-moi, si je pouvais tous les faire en même temps, je le ferais!
Constat : je ne suis pas une personne linéaire.
Mais j’ai pris la décision, très récemment, de me respecter et de m’aimer de même.
Parce que même si je reçois parfois des commentaires désobligeants sur mes choix de parcours, ça demeure moi qui vis avec!
Ils peuvent ne pas comprendre pourquoi je ne fais pas mon bac-en-trois-ans-job-mariage-maison-bébé, mais qu’ils comprennent que le chemin tout tracé ne s’applique pas à tous.
Que de se tromper, c’est toujours signe qu’on a au moins essayé.
Que je n’ai clairement pas besoin du jugement de quelqu’un qui me connaît à peine sur ce que je fais avec ma vie!
Oui, la société met ben du poids sur les jeunes pour qu’ils performent rapidement, mais au fond, quand tu fais un métier pendant la moitié de ta vie, t’es aussi bien de l’aimer en maudit pis de l’avoir choisi! C’est un choix individuel et l’opinion de personne d’autre ne devrait entrer en ligne de compte!
Parce que c’est pas vrai que je veux être le genre de personne qui regarde les heures défiler au travail parce que le temps est long et que j’ai juste hâte de m’en aller.
Je veux être passionnée par ce que je fais, donner le meilleur de moi-même tous les jours et utiliser toutes les connaissances que j’ai pour aider ceux qui en ont besoin.
Pour l’instant, le chemin pour m’y rendre n’est pas encore clair à 100 %, mais comme dirait ma mère : « L’important, c’est que tu vas vers l’avant ». Pis crime qu’elle a raison! J’avance. Peut-être pas en ligne droite, tout compte fait en zigzag pas mal, mais au moins je ne recule pas!
À vous, les autres incertains de ce monde, vous n’êtes pas seuls! ?
Par Noémie Ouellet
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