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J’ai un kick sur toi pis ça fait mal

Source: unsplash

Je n’ai jamais cru à l’amour avec un grand A. J’ai toujours été la célibataire trop insécure pour faire un move et qui fuit les attaches comme on fuit la COVID. Pour moi, c’était impossible que deux personnes s’aiment jusqu’à ce que la mort les sépare. Je pensais que les papillons dans le ventre étaient une invention de Walt Disney pour nous faire ben croire comme il faut que le prince charmant existe.

Pis, un jour, je t’ai rencontré et j’ai compris ben des affaires.

Nous deux, ça n’a pas été le coup de foudre. Mettons, que tu ne m’as pas fait une bonne première impression. J’te trouvais vraiment bête et immature. Être en ta présence me rendait inconfortable. Je ne comprenais pas pourquoi tout le monde chantait tes louanges.

Cet été, j’ai été obligée de passer plus de temps avec toi. Plus je te voyais et plus je perçais ta coquille. Étonnamment, j’ai découvert un homme compréhensif, doux, drôle, intelligent, patient et rassurant. J’me suis rendue compte que mes critères, tu les cochais tous. J’ai développé un kick comme je n’en avais jamais eu avant.

J’ai un kick sur toi, pis ça fait mal.

Ça fait mal tellement les papillons dans le bas de mon ventre volent fort quand j’te vois, comme s’ils essayaient de sortir de moi pour te montrer les sentiments que j’essaie fort de refouler au plus profond de mon être.

Ça fait mal chaque fois que tu me frôles et que la chair de poule me reste sur le corps pendant une heure.

Ça fait mal de croire que ce ne soit pas réciproque. Tu vas me briser le cœur et tu l’sais même pas. Ça fait aussi mal d’imaginer qu’il pourrait y avoir un jour un semblant de nous. Le simple fait d’y penser me retourne l’estomac et déclenche la trâlée de papillons. Peu importe ce qui va se passer, ça va faire mal.

Ça fait mal de penser que tu ne me trouves pas belle. Parce que j’ai la confiance à moins mille quand il est question de toi. Je passe dix fois plus de temps à me préparer quand je sais que je vais te voir et j’me laisse aérer le décolleté juste pour t’impressionner. J’ai de la misère à concevoir que je puisse être ton genre, pis ça, ça fait mal.

Ça fait mal tellement j’me retourne dans mon lit la nuit à me raconter mille et un scénarios sur ce que pourrait être notre vie ensemble ou que j’me dis à quel point je dormirais mieux si t’étais à côté de moi.

Ça fait mal à chaque fois que quelqu’un me dit qu’on irait bien ensemble. Je le sais, les autres le savent, mais toi, tu l’sais pas, pis ça, ça fait mal.

Ça fait mal à chaque party. J’ai juste envie que tu me prennes par la main, que tu m’amènes dans ta chambre et qu’on puisse enfin être seuls pour se parler, pour rire, pour se toucher, pour se découvrir. Au lieu de ça, je reste assise à côté de toi comme si de rien n’était à écouter tes « je n’ai jamais ».

Ça fait mal tellement j’te trouve beau. J’pensais pas que c’était possible d’être autant attirée par quelqu’un. Ton grand sourire réconfortant qui fait disparaître tes beaux yeux bruns, ta coupe de cheveux pas si clairsemés que ça, ta moustache, tes épaules, ta bouche, ta voix, ton rire contagieux, ton intelligence, ton col roulé gris, ton âge, TOUT est beau. J’aimerais ça que tu puisses te voir à travers mes yeux. Tu capoterais tellement que tu te trouverais incroyable. Mon genre, c’est carrément toi.

Ça fait mal de me dire que peut-être je vais passer à côté de quelque chose de grandiose. J’ai l’impression que tous les choix que j’ai faits dans les dernières années m’ont mené à toi. Je l’sais que c’est lourd, absolument. Mais c’est ça pareil. Ce serait une foutue belle histoire toi pis moi, j’en suis convaincue. Nous deux, ça clique comme une souris d’ordi.

Oui, j’ai un kick sur toi, pis ça fait mal. Ça fait mal parce que ai-je n’ai jamais ressenti ça avant toi. J’sais pas comment gérer tout ça. La preuve, j’te fais une forme de déclaration d’amour… toute croche. Tu me déstabilises sur un moyen temps!

J’ai entendu dire que t’aimais les filles qui font les premiers pas. Ça, c’est mon premier pas. Parce que je n’ai pas le guts de te cracher tout mon venin rempli d’amour et d’insécurité en pleine face.

T’as clairement des issues à régler avant d’embarquer dans une nouvelle relation, mais techniquement, t’es libre comme l’air. J’aimerais  ben ça être LA fille qui te redonne des étoiles dans les yeux, qui te donne envie d’arrêter de gamer un peu et qui te fasse retomber amoureux.

C’est correct que tu ne veuilles pas de moi, t’as le droit. Mais j’ai juste le goût de te crier de me laisser une chance pis de m’inviter à souper. Je vais te recevoir et te cuisiner un bon petit poulet californien accompagné de  légumes du jardin. Tu verrais que, finalement, j’suis pas si pire que ça. On n’a pas grand-chose à perdre à essayer, on a plutôt tout à gagner.

J’espère qu’après avoir appris que j’ai un kick sur toi, tu ne seras pas trop traumatisé pis que tu ne partiras pas en courant. J’espère que tu ne me trouveras pas complètement « retard » et que tu vas comprendre que c’est normal parce que t’es exceptionnel. Viens me parler, on va s’expliquer.

Pis, surtout, j’espère que, même si tu ne ressens rien de ton bord, tu vas rester. Parce que je veux que tu sois dans ma vie, pis qu’on devienne des bons amis. Si tu pars, ça va faire encore plus mal.

Je m’excuse sincèrement d’avoir un kick sur toi.

(? pour de vrai cette fois-ci…)

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