On s’est lâché les mains, juste pour aller faire notre journée. On s’est embrassé juste pour s’aimer. D’un coup que c’était la dernière fois…
Qu’est-ce que je ferais sans tes bras pour réchauffer mon âme et sans tes lèvres pour y mettre les miennes ?
J’ai peur de te perdre mais je ne sais pas comment faire pour te garder. J’ai peur de trop t’aimer et de ne pas assez te le dire, de ne pas assez le crier fort pour que tout le monde l’entende. J’ai peur de ne pas te prendre dans mes bras assez longtemps pour étouffer tes peurs, mais j’ai peur de trop te serrer contre mon cœur et que tu me quittes.
Que tu me laisses sur le bord d’un chemin sans que je puisse te suivre.
Je ne sais pas pourquoi tu es encore avec moi, comme si ton amour ne me méritait pas. J’ai toujours peur que tu partes pour la dernière fois. Que t’aspires en toi les papillons dans ma tête et qu’ils ne reviennent jamais.
Je sais plus quoi faire pour te garder et savoir que tu ne t’en iras pas. Tu me rends trop heureuse pour que je te laisse partir, tu me rends trop amoureuse pour que je n’aie plus de peine à te regarder t’en aller.
On s’est pris dans l’engrenage de l’amour, trop tard pour s’en sortir, il faut embarquer dans notre manège avec nos deux cœurs brisés. En espérant ne pas nous rouillés plus qu’on l’est. En espérant que la roue tourne sans s’arrêter rendus en haut.
J’attendrai notre fin, en passant que demain existe encore. Que dans nos mains, nos cœurs y sont bien. Que même si notre roue ne tourne plus, nous trouverons le moyen de recommencer sans tomber. Que je suis la seule personne qui fait pousser des fleurs dans ta tête et que tu es la seule qui fait pousser mon âme.
Qu’on s’aime, aussi fort que possible. Que jamais, on ne veule partir.
En attendant notre fin, je croirai que notre amour n’aura jamais de lendemain, que notre amour deviendra toujours.
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