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J’ai essayé le métier… de fleuriste!

J’ai eu la chance et le bonheur infini d’aller prêter main-forte à mes amis fleuristes de Fleuriste McNeil dans le joli quartier du Vieux-Lévis, à l’occasion de la fête des Mères. C’est à bras ouverts et sur le thème de  Bohemian Rhapsody à plein volume que Luc et Jérôme m’ont accueillie tôt (tôt tôt!) samedi matin dernier dans leur charmante bâtisse verte fluo, pleine de racoins inattendus et de frigos remplis de fleurs (WOW!).

Le plan : je me rendais sur place et je passais un week-end entier à faire tout en mon possible pour ne pas être une nuisance, pour apprendre, et pour écrire! On s’est tellement entichés de cette idée, à la #fabcrep, qu’on mijote une série de billets sur des métiers variés qu’on va s’amuser à décortiquer, à démystifier, à analyser et surtout… à essayer!

Le métier de fleuriste, c’est…

Extraordinairement valorisant! J’ai passé le week-end à voir des gens sourire, à vouloir offrir et s’offrir des fleurs, et toute cette couleur, ces odeurs magiques et cette belle énergie m’ont rentré dedans comme de la vitamine C en intraveineuse!

Plus concrètement, le métier de fleuriste en boutique, c’est de gérer l’approvisionnement en fleurs (en grande partie en provenance de l’Amérique du Sud et de la Hollande, entre autres), de concevoir des arrangements pour des funérailles et des événements en tous genres, de participer à l’entretien des plantes en magasin, de tenir l’inventaire, de faire la gestion des commandes, de la comptabilité, du comptoir-caisse, de monter de toutes pièces des décorations vivantes pour des mariages, et une foule d’autres choses!

Ce que ça prend, pour être fleuriste…

-Un  DEP en Fleuristerie (ou pas!). Mon ami fleuriste a tout appris d’une dame ukrainienne mystérieuse et de ses propres essais-erreurs ; -Un certain sens de la persuasion et un talent pour la vente ; -De l’empathie pour les gens en situation de deuil qui ont besoin de parler, ou pour qui les fleurs symbolisent des choses particulières et propres à eux ; -De la créativité et un minimum de sens de l’esthétisme pour faire des arrangements audacieux qui sortent des sentiers battus ; -Une minutie et un souci du détail (pas besoin d’avoir des tocs ni d’être obsessif compulsif) pour les arrangements, pour détecter des maladies dans les plantes également ;

-Une certaine dextérité manuelle (ça s’apprend, on dirait!).

Ce qui m’a surprise…

Les ampoules sur les doigts, les mollets fatigués et à quel point ça m’est égal d’être « raquée »! Évidemment, je me suis lancée telle une brebis dans une cage de lions affamés, parce que le week-end de la fête des Mères est LE plus gros événement de l’année chez les fleuristes. C’est approximativement quatre fois plus gros que la Saint-Valentin!!! Que voulez-vous, on les aime nos mamans!
Merci encore à l’équipe de McNeil pour leur accueil si chaleureux et pour leur passion pour la fleuristerie! Votre entreprise familiale fonctionne à pleins gaz depuis 70 ans, et ce succès n’est pas sur le point de s’user!

AA ♥

Source couverture

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