Ceux et celles qui me connaissent personnellement savent que je suis une personne qui réfléchit beaucoup. La dernière année en a été une de réflexion et de prise de décisions majeures. J’ai fait pas mal d’introspection et j’en suis arrivé à un constat très important. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un problème d’attitude. J’veux dire, je n’ai jamais été une personne ultra négative, mais jamais non plus super positive. Je me faisais souvent sortir de mes cours au secondaire et au cégep parce que je ne respectais pas l’autorité. En tous les cas, je ne suis pas pire pour autant aujourd’hui, mais reste que je veux m’améliorer et devenir une meilleure personne.
J’ai 27 ans et j’ai décidé que tout est possible avec une attitude positive. Je veux mettre de l’énergie sur les gens et les choses qui valent la peine. Je veux être entouré de personnes positives qui m’apportent du bonheur, pas de personnes négatives qui ne font que se plaindre ou rabaisser les autres pour mieux se remonter. J’ai choisi de réagir à la vie et aux événements de façon proportionnelle à l’importance de la situation. Petit événement = petite réaction et vice-versa.
Vendredi soir dernier, j’ai assisté à un spectacle de lutte professionnelle (pas du tout mon genre). J’ai eu une longue conversation avec deux gars vraiment gentils et inspirants. Les deux étaient en fauteuil roulant ou à mobilité réduite. L’un d’eux m’a fait remarquer que cette expression « à mobilité réduite » est assez ironique quand on y pense, parce que quelqu’un avec deux sacs d’épicerie et un café dans les mains devient « à mobilité réduite ». Il m’a aussi confié qu’il avait l’usage partiel de ses jambes, mais qu’il ne pourrait jamais marcher malgré plusieurs opérations. Il avait l’air super heureux de me dire qu’il partait pour la Floride d’ici quelques semaines. Il m’a raconté comment ça allait se dérouler dans l’avion et les procédures pour voyager. Je l’ai trouvé tellement inspirant, il rayonnait par son attitude et sa joie de vivre.
Quand je me suis couché le soir, j’ai réfléchit. On tient beaucoup de choses pour acquis, par exemple nos jambes. C’est rare qu’on entend quelqu’un dire: « »wow, je suis tellement content de pouvoir marcher aujourd’hui » ou « je suis choyé d’être en santé ». Par contre, y’a pas une journée qui passe où on n’entend pas quelqu’un chialer sur la météo, le gouvernement, etc..
En tous les cas, j’ai choisi d’être positive et de voir le verre d’eau à moitié plein !