Source: Ingénieurs sans frontières
Depuis environ 4 ans, je suis dans un état d’esprit relativement dépressif, puisque je ne sens pas que je fais partie d’une collectivité qui rejoint mes valeurs et mes idéaux. Cette situation a radicalement changé la fin de semaine dernière : j’ai eu la chance de participer au congrès national d’Ingénieurs sans frontières Canada (IFS), qui avait lieu à Montréal et qui réunissait 35 sections universitaires et professionnelles, ainsi que les membres du bureau national d’IFS Canada. Je vous explique les raisons qui ont mené à ce changement extraordinaire dans ma vie.
Ingénieurs sans frontières est une organisation qui rassemble des gens et des idées, afin de s’attaquer aux causes fondamentales de la pauvreté et des inégalités en Afrique subsaharienne, mais également chez nous au Canada. Sa théorie du changement comprend le développement de leaders en changements systémiques, un plaidoyer pour de meilleures politiques et la transformation de la manière dont les affaires sont effectuées. Cette mission est basée sur 6 valeurs qui permettent à l’organisation d’atteindre ses objectifs : s’attaquer aux causes fondamentales, s’engager courageusement, poser des questions difficiles, rêver grand et travailler fort, investir dans le potentiel des gens, ainsi qu’être en quête d’humilité.
J’ai commencé à m’impliquer dans cette organisation aux idéaux calqués sur les miens à l’automne dernier lorsque j’ai entrepris ma première session à l’Université Laval. En m’intégrant à cette association, je ne savais pas réellement dans quoi je m’embarquais. J’ai toutefois fait confiance aux personnes qui m’entouraient et qui m’encourageaient à me donner à fond afin de vivre entièrement l’expérience ISF.
En arrivant au congrès le mercredi soir, je ne savais pas qu’elle était ma place au sein de ma section et ce que je pouvais amener à celle-ci. Je remettais sérieusement en question les raisons de mon implication. Au moment de mon départ lundi matin, je savais alors très clairement que j’avais ma place et qu’elle était unique à moi.
Je me suis énormément rapproché des membres de ma section que je ne connaissais pas beaucoup avant notre départ pour Montréal. J’ai appris à les connaître davantage sur le plan personnel, mais j’ai aussi saisi leur implication dans la section. J’ai trouvé de grands amis en eux, et je sens maintenant que je fais partie d’une famille qui avance dans la même direction en unissant chacune de nos voix.
Ce que j’ai appris de plus important lors de cette fin de semaine incroyable, c’est que chacun de membres d’ISF, peu importe leur provenance au Canada et leur domaine d’étude, à leur manière, grâce à leurs expériences et à leur personnalité unique, peut apporter beaucoup à cette organisation, afin d’agir ensemble dans la même voie et avec la même voix. J’ai donc compris que, moi aussi, j’ai une place spéciale au sein d’ISF.
Si tu veux changer le monde dans lequel tu vis et t’attaquer de manière active aux causes fondamentales des problématiques, je t’encourage fortement à joindre une section universitaire près de chez toi. Au Québec, tu peux en trouver dans les établissements d’enseignement suivants : Université Laval, Université de Sherbrooke, Université McGill, Université Concordia, Polytechnique de Montréal et École de technologie supérieure de Montréal.
P.S. — Le nom de l’organisation pourrait te faire sentir que tu ne peux pas t’associer à sa mission si tu n’es pas un.e ingénieur.es, mais détrompe-toi! J’étudie en enseignement, et dans notre section, nous avons des membres qui étudient dans le domaine des sciences et de l’administration. C’est le cas aussi dans les autres sections du Québec et du Canada. Tous et toutes sont les bienvenu.es! La diversité est d’autant plus importante pour ISF afin de s’attaquer aux problématiques d’un monde composé d’une infinité d’humains différents les uns des autres.
Source photo de couverture