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Historique de Chez Madame KeeVanne, l’auberge du vélo-dodo

Madame KeeVanne et son père ont d’abord eu un coup de cœur pour la région, une région qu’elle qualifie d’«à déguster». Comme ils trouvaient les lieux exceptionnels, elle a donc eu envie d’habiter le milieu et surtout d’y contribuer. Elle affectionnait particulièrement le fait que Saint-André-de-Kamouraska soit membre d’une famille de villages, car le Kamouraska regroupe 17 villages.

Au printemps, elle décide donc d’ouvrir sa maison vélo-dodo. Pourquoi cibler les cyclistes? Il s’agit en fait, d’une part, d’une question stratégique. Comme la maison se situe directement sur la rue principale, les voyageurs passent nécessairement devant l’établissement. Une autre réalité, c’est qu’elle ne possède qu’un espace très limité de stationnements. De plus, les gens de vélo sont, selon elle, des gens d’aventures qui cadrent bien avec l’esprit de la demeure et ça engendre de bonnes discussions avec la sympathique et colorée aubergiste. C’est donc une maison de répit pour les valeureux cyclistes, une maison qui leur permet de dormir dans un bon lit, de cuisiner dans une vraie cuisine toute équipée et de faire le plein de vêtements propres, car elle donne accès à sa buanderie.

L’aubergiste et l’artisane Madame KeeVanne

L’aubergiste, à la suite d’une formation à la John C. Campbell Folk School, quelques années auparavant, a appris le métier de « faiseur de balais », d’où la naissance de Madame KeeVanne, l’artisane et aubergiste qui fabrique des balais, en plus d’enseigner leur confection sous forme d’ateliers aux touristes qui se présentent à l’auberge. Aventurière dans l’âme, elle quitte incessamment jusqu’en octobre dans une ferme Amish pour apprendre à récolter sa paille pour qu’éventuellement, d’ici 5 ans, elle puisse récolter elle-même sa paille nécessaire à la fabrication des balais.

En ce moment, ce qu’il est possible de faire, c’est de stationner l’auto à une extrémité du village et d’ensuite parcourir Saint-André d’une extrémité à l’autre à pied. Il y a 4 artisans ici à rencontrer. Vous pouvez aussi visiter l’église et la vieille école, qui est accessible par la rue principale. Pour le retour, elle suggère de passer par l’aboiteau. Un désir qu’elle chérit pour sa collectivité est de mettre en relief le Kamouraska, de faire découvrir les artisans d’ici et de donner des ateliers au public qui formule de plus en plus le besoin d’apprendre les métiers et de créer de leurs propres mains. Ainsi, elle voudrait s’allier avec d’autres artisans pour offrir des ateliers et, par le fait même, faire revivre sa MRC. Il faut savoir qu’il y a beaucoup de créativité dans ces villages.

Concrètement, la couleur qu’elle désire offrir à sa municipalité est la mise en place d’un séjour exploratoire qui permettra plus facilement la découverte des trésors qui regorgent en ces lieux. Son souhait pour l’avenir est que les gens saisissent l’importance de faire simplement, mais correctement.

Crédit photos : Carol-Ann Bédard

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