J’ai un secret à vous annoncer, je suis un fan fini des Olympiques. Je sais que vous vous en fichez complètement, mais je vais vous dire d’où ça vient cette passion, du moins, de ce que je m’en rappelle. Tout a commencé en 2006, en 6e année, à l’école l’Accueil, dans la classe de Gilles D. (bonjour, M. Gilles), qui était un très très bon professeur en passant (#Téteux). Il fallait faire un travail sur les Jeux d’hiver à Turin. J’ai tout simplement découvert cet univers et j’ai suivi cet évènement religieusement, de la cérémonie d’ouverture à celle de clôture. Évidemment, étant un grand enfant, je capote sur les mascottes depuis toujours. Peut-être à cause que mon père a déjà été mascotte pour Rêve d’enfant, ça m’a ébloui (si on remonte encore plus loin). Quand je suis allé en Chine à l’été 2013, j’ai littéralement fondu en larmes de joie lorsque j’étais sur place avec mon sac contenant toutes les peluches officielles de l’évènement de Beijing en 2008 (une des plus belles, sinon, LA plus belle journée de ma jeune vie). Bref, il est donc naturel que je me questionne sur l’histoire de ces symboles vivants porte-bonheurs pour les athlètes.
Les mascottes servent à communiquer la couleur et l’énergie des jeux à l’aide de leur charisme et leur bonheur (surtout pas à cause que leurs bouches ne bougent pas et qu’elles sont donc, par conséquent, toujours heureuses). L’identité culturelle et la saveur du pays hôte sont transmises en partie par ces toutous géants et leur nom. La première mascotte officielle des Jeux olympiques se nommait Waldi pour Munich en 1972. C’était un chien saucisse … il faut savoir que les Allemands ont une longue histoire d’amour avec les saucisses; ils adorent ça et en mangent tout le temps (mauvais jeu de mots). Non sérieusement, car les teckels étaient très populaires à cette époque et que c’est une race d’origine allemande, bien entendu (pas moyen d’être sérieux à LA FABRIQUE CRÉPUE, j’aime mieux vous avertir ? ). En 1976, on a usé d’originalité encore une fois pour les Jeux de Montréal en utilisant comme mascotte un castor (Amik), le signe canadien par excellence. Ça y est, nous sommes tombés dans la vague des mascottes animalières. En 1980, Misha, un gros ours pour les jeux de Moscou (Pour Sochi en Russie cette année, il y avait encore un ours … Ouain ! Manqueriez-vous d’originalité PoutineMan ?). Par la suite, un aigle pour Los Angeles et un tigre pour Seoul.
Cependant, en 1992, pour Barcelone, Cobi prit naissance. Cobi est un chien (encore un animal vous me direz), mais il est conçu avec une touche plus fantaisiste et design. Il est très simpliste et est illustré un peu partout dans la ville pour l’évènement en train de pratiquer une foule de sports divers. Encore aujourd’hui, Cobi est un symbole de Barcelone et il est possible de l’apercevoir à quelques endroits dans la capitale catalane. Grâce à ce petit chien plein d’avant-garde, on passa par la suite à la phase fantaisiste, ce qui veut dire que les mascottes ne sont plus nécessairement synonymes d’animaux. Izzy, la mascotte d’Atlanta, probablement la plus laide de toute l’histoire (à mon humble avis), représentait une grosse bouche garnie de dents et d’yeux gigantesques. En 2008, pour les jeux de Beijing, 5 mascottes étaient présentes et symbolisaient la chance et les couleurs des anneaux olympiques. Et en 2012, pour les jeux de Londres, on a eu droit à des mascottes aux allures futuristes et métalliques (la légende dit qu’elles viennent de 2 gouttes de métal en fusion tombées durant la construction du stade).
Cette semaine, l’identité des mascottes pour les Jeux olympiques de 2016 à Rio a été dévoilée. Il s’agit d’un singe et d’une touffe de feuilles tout droit sortis de l’univers de Pokémon. Ils sont mignons, il faut l’avouer, et représentent la diversité faunique et florale de la forêt amazonienne. Voilà à quoi elles ressemblent ICI (une jolie mise en scène quétaine, comme je les aime). Et voici leur page officielle où vous pourrez leur trouver un nom : http://www.rio2016.com/mascots/#!home
Évidemment, je n’ai pas parlé de toutes les mascottes, car il y en aurait trop. J’ai parlé des plus marquantes selon moi. Vous aimez les Jeux olympiques ? S’il vous plait, oublions un petit instant que ça coûte une fortune et toutes les affaires économiques et sociales et ressortons notre coeur d’enfant pour en apprécier tous les beaux moments de cette réunion de la famille mondiale.
Bon dimanche !
Alexe Raymond, réviseure, raymond.alexe@gmail.com