Hey, mon amour, chaque conte de fées commence par une chose : la première rencontre.
Les premières secondes, heures, journées, ta tête explose de joie et ton coeur s’emballe plus vite qu’une épicerie de 500 $ chez Maxi.
Tu ferais Compostelle sur les mains.
J’ai été et je suis toujours charmée par toi, mon amour.
Fais-moi jouer le rôle du prince dans Cendrillon. Je prends ta pantoufle de verre et je verse de la vodka dedans en criant : « Shooter! J’ai trouvé la bonne! »
Tu dois retourner chez toi avant minuit sans quoi ta Tercel se transformera en citrouille? De poubelle à citrouille, y’a du progrès!
Mais reste avec moi.
Le cerveau nous rend fous lorsque nous tombons amoureux. C’est une période excitante, à savourer sans modération.
Le défi des couples, c’est de garder cette petite flamme-là allumée le plus longtemps possible. Il y a fort à parier que, après 10 ans de vie commune, une conversation, romantique à la base, puisse virer au drame.
Elle : Tu sais… Y’a pas juste Red Bull qui donne des ailes…
Moi : Nop! Y’avait aussi les Canadiens quand ils comptaient 5 buts!
Un divan, c’est un deuxième lit.
Tu sais, mon amour, je vais me souvenir de notre première rencontre toute ma vie. Si un jour je perds la mémoire, j’aimerais ça, moi, que tu me racontes notre histoire, chaque jour. Que tu le fasses en souriant, les yeux toujours brillants. Que tu continues à me vendre du rêve en prenant le temps de me faire revivre notre moment, toujours.
Quoi? C’est à ton tour de m’endurer!
Je t’agace, mon amour. Endurer l’autre est signe d’une mauvaise posture amoureuse. Arrête de porter ton/ta partenaire sur ton dos. Fais-le/la marcher à côté de toi un peu!
Et toi, mon amour, tu me regardes avec tes beaux yeux et me dis : « Mettons que je suis ta princesse et mettons que j’ai vu une belle robe au magasin… »
C’que je l’aime.
Marie Côté Lortie
Crédit photo : Jessy Bergeron
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