Il est minuit, je suis fatiguée et bien couchée sur mon lit. Je pourrais fermer la lumière, me glisser sous ma petite douillette grise et dormir, mais non. À la place, je vais vous raconter ce qu’il s’est passé ce soir, mais je vais faire ça vite parce que demain, 7h, je serai levée bien comme il faut et en train de me noyer dans le café noir. Très noir.
Parce qu’en fait, c’est dans la Pabst que je me suis noyée, un peu (trop) fort ce soir. L’affaire c’est que je revenais du lancement d’album de Philippe Brach à la Ninkasi. C’était vraiment, sérieusement, extrêmement bon. Alors quoi, pas envie de retourner à la maison : balade dans le quartier Saint-Roch.
Un petit tour à la bibliothèque, un autre à l’Intermarché, et puis je ne savais plus.
C’est alors que je me suis rappelé une boutique de vêtements sur Dorchester, j’ai repensé à ces gens qui la tienne et qui sont vraiment très sweet et je me suis souvenu d’un shooting avec Alexandre Verville – teaspooner : dans un back store pas mal trash avec de la musique qui saoule l’âme et lui, une cigarette à la bouche, derrière la caméra, puis moi, posée juste devant avec les lèvres rouges et un peu de fatigue aux yeux.
Avec cette image-là et une chanson d’Iggy Pop dans la tête, j’ai marché jusqu’au Teaspoon. « Reviens chiller quand tu veux » qu’il m’avait dit, alors pourquoi pas?
Je suis rentrée, bonjour, ça va, oui, toi? Je m’assis sur le fauteuil turquoise, feuillette le Vice Magazine, jase avec Alexandre, parle avec un autre, regarde les vêtements, diaporama de photos et « veux-tu une Pabst? ». Je vous laisse deviner la suite des événements, parce que c’est encore plus beau dans l’imagination.
Sauf pour le linge. Oui, parce que pour le linge, Teaspoon, c’est plus beau avec les yeux. Plus beau sur toi, plus beau dans toi, plus beau aujourd’hui, encore plus demain, plus beau partout et tout le temps. C’est pour vivre et laisser vivre, pour prendre une Pabst un jeudi soir, pour fumer une cigarette, mais surtout pour faire partie de quelque chose.
Teaspoon, ce n’est pas juste une marque de vêtements. C’est un mouvement, des amis, un style à l’éclectique. C’est une tête de mort et des couteaux sur le logo et de l’amour en grosse boîte extra-full-supersizée. C’est des morceaux presqu’exclusifs allant du biker-coat unisexe à la chemise rose satinée à col monté-arrondi. C’est des motos dans la vitrine et une mini-salle d’exposition pour les amis artistes sur les murs de la boutique. C’est de Québec.
Vous pouvez acheter Teaspoon sur le Teaspoon Store (www.teaspoonstore.com) pour devenir un Teaspooner (www.teaspooner.com) et les suivre sur les réseaux (http://www.facebook.com/spoonbrigade) sociaux (http://instagram.com/teaspoon_brigade).
Moi à votre place, j’irai faire tout ça drette là! Et vous, si vous étiez à ma place à moi, vous iriez vous coucher fort, très fort. Et c’est ça que je vais faire.
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