Faut que je vous parle de quelque chose.
J’ai commencé à haïr les big chaînes de cinéma le jour où j’ai commencé à aimer regarder des films.
Je vous vois toutes en train de vous dire, eh, wtf chose?
Je vous explique.
Le cinéma du Parc, est-ce que ça vous dit quelque chose?
La première fois que je suis entrée dans ce minuscule cinéma, en plein cœur du centre-ville, mais à la fois tellement en retrait du monde (quel paradoxe), j’ai vraiment freaké. Je vous jure, c’était laid. Vraiment laid. Les murs défraîchis couleurs jaune et marron (eh, ouache!), les escaliers sombres et maganés comme la face de ta grand-mère de 102 ans, le petit commis à l’allure louche, mi-gars, mi-animal. Au pire, j’avais juste envie de partir avant de me mettre à pleurer comme une catin.
Wow! C’qu’on peut être stupide parfois de s’arrêter à des choses aussi superficielles.
Dans mon cerveau de jeune ignorante, j’avais dans l’idée qu’un cinéma, ça existait pas si son nom c’était pas Cinéplex Odéon ou bin Guzzo. Dans ma tête à moi, des cinémas à moins de 15 salles de représentations, ça se pouvait pas. Une place où le popcorn et la liqueur vous coûtaient en bas de 18$? Haha niaise-moi dont.
Pis là, c’est en quittant la salle de représentation, toute émoustillée encore du film que je venais de contempler ( Jodorowsky’s Dune ).
j’ai eu la révélation.
Mon ticket m’a coûté 8,50$. Avec ça, je me suis gâtée en m’achetant un popcorn pis une slush, le tout pour un total d’à peine 7$. Please. C’est qui le gars (ou la fille, y’a pas de sexisme ici) qui a décidé que le cinéma, ça devait te coûter une jambe, pis les quatre membres quand tu payais pour la famille au complet. On s’entend tu pour dire que le Guzzo, y peut aller se rhabiller avec du p’tit linge laite?
Mais ce qui est surtout plus intéressant que le prix des représentations au cinéma du Parc, c’est leur choix pour ce qui est du répertoire.
Voici 2 projections de cette semaine que je suis allée voir :
Vivian Maier
Dance of reality
Curieux?
Suffit de jeter un coup d’oeil sur leur site web, drette ici mon ami: www.cinemaduparc.com
Pis tant qu’à parler de cinémas edgies, The CineClub Film Society, c’est pas pire fancy dans son genre. Pour faire ça court, le groupe est en réalité un organisme à but non-lucratif. D’ailleurs, The Cineclub Film Society, c’est carrément le dernier organisme cinématographique dans son genre qui subsiste dans la région de Montréal. Leur concept est tout simplement génial; rejouer les vieux classiques du début du cinéma, pour le plaisir des fans finis comme moi.
Comme par exemple ceci
Ou ça
Pis ça
Ou encore ca
Là, c’est le moment où je vous pitch gaiement leur page Facebook en vous invitant gentiment à liker et par le fait même les encourager.
TADA : https://www.facebook.com/cineclubfilmsociety
Parce que personnellement, je considère que des idées aussi géniales pour le seul amour de l’art, y s’en fait pas assez.
jessica
Alexe Raymond, réviseure, raymond.alexe@gmail.com