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fin

Tous les débuts du monde ont une fin, quelle qu’elle soit, peu importe combien de temps après le début elle survient, peu importe combien de peines, de douleurs, d’appréhensions, d’attentes ou de satisfactions elle implique.

Parce que toutes les fins n’effraient pas. Certaines sont désirées, longuement attendues. Elles viennent avec une délivrance, un sentiment d’être plus léger, plus paisible.

Parce que d’autres fins sont inattendues, elles surviennent sans qu’on ne les voie venir, elles apparaissent dans l’ombre d’un détour, sans s’être présentées. Ces fins-là sont tranchantes, elles marquent une rupture profonde entre l’« avant » et l’« après ».

Parce que toutes les fins ne sont pas la fin du monde. Toutes les fins annoncent un nouveau départ, une nouvelle ère et des commencements sur un nouveau chemin; parfois à l’opposé d’où l’on vient, parfois très près d’où l’on vient.

Parce que toutes les fins n’annoncent pas un nouveau départ en eaux calmes, parfois on entre dans une grande tempête où l’on se fait rapidement entraîner et où on se retrouve face à une nouvelle bataille.

Ce qu’il y a de beau et de moins beau dans les fins, c’est d’y repenser et de se rappeler les sentiments que l’on avait; avant la fin, au début, quand on a commencé à entrevoir la fin, quand la fin s’est pointée sans même que l’on ne l’ait vu venir.

Parce que pour chaque histoire, rencontre, initiative ou mouvement, il y a une fin. Une fin des plus rayonnantes ou des plus sombres. Une fin qui laisse des sentiments amers, doux, incompris ou désirés pour chacune des personnes impliquées. Une fin qui fait réfléchir et à laquelle on repensera un jour, au loin, déjà emballé par toutes nos nouvelles aventures.

D’aventure en aventure, on essaie soit de repousser les fins, ou, au contraire, on les espère le plus rapidement possible : souhaiter la fin de son bacc’ au plus vite, mais ne jamais vouloir que cet amour universitaire ne finisse. Souhaiter que la fin de la semaine arrive rapidement, mais vouloir un dimanche interminable.

Notre rapport aux fins est impressionnant. Comme si, en les craignant, en les espérant, on croyait avoir un pouvoir sur elles.

Source photo de couverture

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