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Il s’agissait de ma première expérience à l’un des événements du festival littéraire Québec en toutes lettres qui, cette année, se déroule du 17 au 27 octobre. Dès l’arrivée au Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) pour assister à l’activité de parcours interactif La poésie s’invite au Musée, la foule était accueillie par un chœur poétique au premier palier des marches tourbillonnantes. À tour de rôle, le quintet s’échangeait vers et vocalises.

En poursuivant le trajet, on s’est vite rendu compte de la diversité des œuvres. Les auteur(e)s, les interprètes, les interprétations, les thèmes, les techniques, tout était beau et unique.

L’art multiple dans un espace commun nous demandait une attention pointue sur l’artiste et l’art auquel on assistait. D’un côté, il était possible d’entendre le poème de guerre chanté par une femme coiffée d’un casque de soldat et vêtue d’une robe aux couleurs des tranchées. D’un autre côté, on assistait à l’interprétation poignante d’un poète nous offrant ses œuvres combinant langues française et autochtone. Au fond de l’une des salles, on entendait un poème engagé dont l’interprète nous dévoilait avec sarcasme et ironie ce qu’est la beauté de la vie, et, un peu plus loin, on écoutait d’une oreille attentive une dame réciter la délicieuse poésie qui se retrouve entre les pages de son recueil.

J’avais déjà parcouru l’exposition du MNBAQ, mais de la visiter avec les ajouts poétiques était une belle façon de la découvrir à nouveau.

Et malgré la complexité des vers que mon intelligence non-adaptée à ce type d’art ne peut complètement saisir, je me suis surprise à connecter avec des phrases qui me frappaient par leur profondeur et leur beauté et à admirer l’interprétation émotive des artistes en scène. Et après analyse, je me rends compte que la poésie est réellement l’art de tous, car au final, il s’agit de l’expression de l’émotion vive. Il s’agit d’une façon d’exprimer nos étranges sentiments en essayant de les décortiquer  et de les comprendre un peu plus. Et tout le monde peut se rattacher à cela.

J’ai donc terminé l’activité avec l’envie d’en entendre davantage et, heureusement pour moi, il y avait la Nuit de la poésie qui débutait dans le grand hall du musée. J’ai donc pu entendre à tour de rôle plusieurs poètes bien établis et de la relève me dévoiler leur talent, leur histoire.

En sortant de ce genre de soirée découverte, on ressent sans aucun doute l’envie de créer sans limitations et sans règles. Loin de là l’idée de me prétendre poète et de commencer à faire rimer chacune de mes phrases, mais j’ai sans aucun doute découvert en moi une amatrice de poésie et un rendez-vous annuel à mettre à mon calendrier.

Crédits photo : Renaud Philippe

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