Source: Gemma Chua-Tran on Unsplash
Aujourd’hui, je voudrais parler d’amitié; celle qui prend tout son sens quand les personnes que l’on aime traversent des choses pas le fun qui nous confrontent à nos choix personnels et à nos valeurs.
Ça t’est sûrement arrivé d’avoir une amie qui vit une énième crise existentielle en rapport avec son travail et qui est inconsolable. Une autre qui vient de se faire rejeter par un homme malsain après être revenue vers lui pour la quatrième fois. Ou un qui traverse une peine d’amour monstrueuse pour une relation de deux semaines qui ne pouvait que se finir de cette façon. Quoi faire, en tant qu’amie, lorsqu’on assiste à la peine de ses ami.es, celle que l’on ne comprend pas toujours ou dans une situation qu’on n’approuve pas?
Je pense vraiment qu’il faut donner du réconfort et de l’amour et soutenir nos ami.es. Mettre de côté nos réticences, nos commentaires et être là, tout simplement.
Je ne dis pas qu’il ne faut jamais confronter personne, ni que l’on doit toujours masquer notre désaccord. Mais lorsqu’elles ou ils vivent des choses difficiles, ce n’est certainement pas le temps de juger nos ami.es, de leur faire la morale ou de leur balancer une phrase comme « ben là, c’était évident que ça allait arriver ».
Pour moi, toute la force de l’amitié repose sur la possibilité de compter sur les autres pour nous offrir une oreille attentive ou une épaule accueillante lorsque le moment se présente. De donner du temps, de réconforter, de dire qu’on est là, si jamais.
Pour l’avoir vécu, il n’y a rien de pire que d’avoir besoin du support d’une amie et de sentir qu’elle nous trouve ridicule, ou bien que notre peine paraît, dans ses yeux, exagérée et invalide. A-t-on vraiment besoin de juger de la manière que les autres devraient vivre leurs émotions, lorsque ce qu’ils vivent s’apparente à une petite fin du monde? A-t-on vraiment l’intention d’amoindrir la force d’une peine en démontrant aux autres qu’ils exagèrent?
Lorsque l’orage frappe, il faut être là. Sans compromis, sans jugement et sans excuses. C’est mon opinion.
Et croyez-moi, vos ami.es vous le revaudront bien.