Je ne sais pas si nos yeux sont fatigués de voir Qu’ils oublient d’être émerveillés Par toutes les choses
Que la vie nous apporte
Quand nous étions plus petits Les arbres nous paraissaient gigantesques Et nous nous laissions
Épater par de gros rochers
Nos yeux percevaient Les insectes et les animaux
D’un air intrigué
Les couleurs Étaient d’une telle vibrance Qu’il nous fallait cueillir les fleurs
Les sentir
Du haut de notre adulthood
Avons-nous tout vu Pour être aussi déconnectés, indifférents
Ou avons-nous cessé de voir?
Nos yeux de gamins En admiration devant chaque journée offerte Chaque papillon Chaque nuage
Chaque couché de soleil
J’espère qu’en quelque part
Il me reste une parcelle de cet enfant
Parfois je m’en éloigne Parfois je m’en rapproche Mais mon cœur de bambin me rend plus légère Il remplit les petits moments
D’étincelles, de couleurs
Quand je regarde dans tes yeux Je sais qu’il est là C’est avec ce cœur que je parle Un cœur empathique et compatissant
Sans jugement et ouvert sur le monde
Si nous pouvions nous y référer plus souvent
Aller courir dans les bois Grimper dans les arbres Se balancer Jouer avec de la peinture
Danser
Ce sont toutes de bonnes façons de s’y reconnecter. Parfois, avec toutes nos responsabilités, notre tête est tellement occupée qu’il est difficile de se retrouver. En lâchant prise et en arrêtant l’auto-jugement, vous verrez, rayon après rayon, votre cœur d’enfant scintiller. J’aime croire qu’il révèle une partie de moi plus enjouée, plus dynamique, plus sincère et moins fatiguée. Du moins, j’espère qu’il ne s’éteindra jamais. À chacun.e de le raviver.
Quels sont les moments où vous vous sentez le plus près de votre cœur d’enfant ?
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