De plus en plus d’efforts sont faits dans notre société actuelle afin d’améliorer notre impact sur l’environnement. Que ce soit par rapport à notre consommation d’eau, de viandes et de produits laitiers, au recyclage, à l’achat de produits locaux, à la réutilisation d’objets ou de vêtements usagés, etc., les changements peuvent parfois être petits, mais ils sont présents. Toutefois, je trouve dommage qu’on n’encourage justement pas assez ces petits changements, ces efforts. N’oublions pas que l’important est d’essayer et que le changement d’habitudes n’est pas facile. Je trouve donc qu’on félicite rarement les personnes qui essaient, celles qui font un effort. Je vous explique.
Depuis deux mois, j’essaie de faire des changements dans mon alimentation et dans mes habitudes. Par exemple, j’essaie d’arrêter l’utilisation de sacs en plastique, ce qui m’oblige à toujours penser à apporter avec moi mes sacs réutilisables.
Petite anecdote : Je n’ai pas de voiture donc je me débrouille toujours à la marche et en bus. L’épicerie est située à 10 minutes de chez moi et souvent, je m’y rends directement après le travail. Malheureusement, il y a 2 semaines, j’ai oublié mon sac réutilisable.
Option 1 : Marcher jusqu’à chez moi pour aller le chercher et revenir à la case actuelle.
Option 2 : Me contrôler et n’acheter que le nécessaire : un brocoli et du jus d’orange.
Vous la voyez sûrement venir… : je suis sortie avec 1 brocoli, 1 chou-fleur, du lait d’avoine, du jus d’orange et 3 patates douces (qui étaient en spécial, t’sais). Et bien entendu, pour mon désir de changement, j’ai refusé le sac en plastique. La ride jusqu’à chez nous a été assez palpitante. Essayez de peser sur le passage piéton avec tout ça… J’ai définitivement dû faire la journée de quelques personnes en voiture. Bref, ce qu’il faut en retenir, c’est que j’ai fait un effort et qu’en plus, une histoire comique s’y est collée.
Comme je l’ai dit plus haut, j’ai également changé mes habitudes alimentaires. Je coupe de plus en plus dans ma consommation de viandes (bien que je n’étais déjà pas une grande carnivore dans l’âme). J’aimerais pouvoir être végétarienne un jour, mais pour l’instant, j’ai beaucoup trop de misère à délaisser le poulet. J’en mange une fois par semaine maximum et, le reste du temps, je suis végétarienne. Je cuisine de bons repas avec du tofu, et en plus, ça me coûte moins cher! Ce que je trouve dommage, c’est que malgré le fait que je suis fière de mes efforts, il y a quelques jours, une personne m’a fait une remarque pour signifier qu’ils ne sont pas suffisants. Je ne mange pratiquement plus de bœuf/porc/poisson et très peu de poulet, j’ai commencé à essayer des produits sans lactose, à acheter plus local, je n’utilise pratiquement plus de sacs en plastique et je n’achète presque plus de vêtements neufs (sauf si c’est d’une compagnie québécoise), mais tous ces efforts ne semblent pas assez pour certaines personnes.
J’ai l’impression que certains gens espèrent un changement drastique chez les autres. Comme si du jour au lendemain, chaque citoyen.ne allait changer de A à Z son alimentation et ses habitudes qu’il ou elle a depuis des années. Le changement est peut-être graduel, mais au moins, il est présent.
Alors, à ceux et celles qui essaient, à ceux et celles qui désirent qu’on s’améliore sur le plan environnemental : vos efforts sont grandement appréciés. Que vous décidiez d’essayer le lait d’amandes au lieu de votre Natrel quotidien, que vous utilisez moins votre voiture, que vous fassiez une semaine sans viande, que vous arrêtiez l’eau quand vous vous brossez les dents, que vous achetiez de plus en plus local, que vous redonniez une deuxième vie à un vieux meuble plutôt que de le jeter : tous ces efforts font des petits changements qui s’accumulent. Le résultat n’est pas immédiat, mais il va être bénéfique si on continue dans cette voie.
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