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Dire adieu à Medora

Par un beau jour de novembre, je vivais tranquillement mon angoisse de fin de session qui commençait. J’étais tranquille chez moi, buvant mon thé préféré, soit un p’tit thé vert au jasmin (c’est intéressant, je sais). J’aime toujours un peu vous mettre dans le contexte de ma vie monotone, j’ai l’impression que ça nous rend proche, chers lecteurs. Alors je disais que j’étais tranquille sirotant mon thé, je me promenais aussi sur les internets quand soudain :

Ben voyons.

Medora, ce groupe de Québec que j’adore, se séparait. Je n’en revenais pas. Je me plais à faire jouer leur album « Ï » un peu partout, mais surtout dans mon émission de radio à CFOU (au grand plaisir de ma co-animatrice) et dont j’avais grandement parlé quelques fois sur La Fabrique. En un temps record, j’ai traversé les stades du deuil. J’aimerais bien te faire une blague, mais non, je suis un peu intense je te mentirai pas.

J’ai dû prendre sur moi pour finalement écrire ce p’tit texte, question de dire adieu à un groupe dont la musique ne passera jamais de mode et qui continuera à influencer la scène musicale de la ville de Québec. Prendre sur moi j’y vais un peu fort, mais vous comprenez le principe.

Comme tous bons crépus qui se respectent, je voulais donc, donner une dose d’amour à ce groupe québécois, mais aussi tenter de faire découvrir leurs riches matériels à ceux qui ne les connaissaient peut-être pas encore (en tk).

Voici donc mes cinq pièces favorites du groupe, tous les albums, EPs… confondus :

Avec leur style unique et la voix inimitable de Vincent Dufour; Medora c’était un package deal parfait. Depuis leur EP « Ressac », nous avons pu les voir évoluer sur la scène musicale, c’était si beau à voir. Un amalgame parfait entre le pop souillé et le rock, mais aussi avec des paroles empreintes de profondeurs, c’est un genre qui continuera d’influencer le milieu.

Je vous dis un super gros merci Vincent Dufour, Aubert Gendron-Marsolais, Charles Côté et Guillaume Gariépy, de m’avoir accompagnée dans mes fins de sessions autant que dans mes soirées de syndrome de la page blanche. Merci de nous avoir offert du matériel de qualité sans pareil.

By the way, avec ma chance habituelle, j’ai manqué votre soirée d’adieu, il vous reste des copies physiques?

Crédit photo de couverture : Mathieu Rompré

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