Je sais des fois que tu me regardes, sans me parler, tu me salues.
J’espère que tu es heureuse, que ton cœur vole. J’espère que tu es bien, et je te remercie.
De m’avoir fait sourire, et rire. D’avoir pu faire partie d’une parcelle de cette vie, quelle qu’en soit l’importance, que j’y aie été.
Qu’au moins, ensemble, un jour, il y eut assez d’amour sincère pour se comprendre.
Que le séisme n’ait pas été mortel, que tu aies bien survécu.
Je te souhaite d’être heureuse, je te souhaite que cette douleur nous apprenne, à chaque craquement de cœur.
Ce que c’est que d’être aimée.
Mais maintenant, c’est sans rancune, je dois te laisser partir.
Te laisser vivre ta vie sans que j’y sois, te laisser sans nous.
Que nos histoires restent souriantes, que nos histoires nous chatouillent.
Que toujours j’entendrai ton sourire, et je verrai ton regard de bonheur.
Qu’ils resteront de doux souvenirs, d’amitié et de pardon.
De doux souvenirs qui resteront derrière, comme la traînée d’une étoile filante.
Ces jours que jamais je ne reverrai.
La vie du passé rend celle de l’avenir plus forte, plus sincère, nous rend plus nous-même.
Dis-moi que j’aurai pu au moins te faire aller le cœur, te faire rougir de battements de cœur, d’avoir fait vivre en toi du bonheur.
Qu’ensemble restera un souvenir qui maintenant rappellera le avant.
Qu’un jour tu auras été fière de me dire, heureuse de m’entendre.
J’aimerais que tu vois mes rêves se réaliser, j’aimerais que tu puisses me prendre dans tes bras, j’aimerais qu’hier recommence.
La vie fait ce qu’elle peut, tu resteras hier, un souvenir qui ne mourra jamais de mon présent.
Tu resteras avec tes secrets, ta vérité, si différente de ma réalité.
Tu resteras avec ce pincement de cœur, cette larme à l’âme.
Je te souhaite d’être heureuse.
D’entendre l’écho de ton rire, un jour entre deux souvenirs.